Automobile : les mandataires et leurs prix cassés sont-ils un vrai bon plan pour acheter une voiture neuve ?
Si les pièces détachées deviennent de plus en plus chères, quelles sont les meilleures opérations d'achat à faire lorsqu'une voiture devient obsolète ? Des mandataires affichent des prix cassés : où achètent-ils ces véhicules ? Reportage au cœur de ce système qui peut offrir des bonnes comme des mauvaises surprises.
Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.
Cet après-midi, Michel Djeranian est en mission repérage. Le retraité recherche un véhicule neuf. Pour son achat, pas de concessionnaire, mais un mandataire. Ici, toutes les options ne sont pas disponibles, mais les prix sont cassés. "Même si on ne trouve pas l'intégralité des couleurs, on trouvera toujours des compromis, parce que je pense qu'aujourd'hui, on est tous à l'affût d'un prix intéressant", pointe Michel.
Le modèle qui le séduit vaut 31 116 euros tout compris et livré en huit jours. S'il était allé chez un concessionnaire traditionnel, il aurait dû attendre trois mois et débourser 34 991 euros, soit quasiment 4 000 euros de plus. Comment expliquer ces prix avantageux ? Les mandataires rachètent les véhicules invendus dans le reste de l'Europe. Pour les écouler, les concessions étrangères les bradent et les vendent par lot.
"C'est un petit peu le principe gagnant-gagnant. On aide le concessionnaire à atteindre les objectifs que lui donne la marque, et nous, derrière, on obtient de la remise pour nos clients", explique Rudy Donna, directeur commercial de CLD Holding SAS - carvous.fr. Autre exemple, une Clio, proposée à 17 700 euros par le mandataire. Chez le concessionnaire, c'est presque 6 000 euros de plus, soit 23 600 euros.
Attention aux pièges
Attention, toutefois, car des pièges existent. Selon ce spécialiste, il ne faut pas se précipiter sur les offres trop alléchantes. Le prix affiché n'est parfois pas le prix à payer. "Certains mandataires peuvent être scrupuleux. Ils vous font miroiter un prix hors taxe en vous disant que c'est un prix TTC, mais sauf que les taxes, il faut bien que quelqu'un les règle à un moment, et donc ce sera vous à la fin. Et donc la bonne affaire n'en sera plus une", avertit Pierre-Olivier Marie, rédacteur en chef adjoint de cardisiac.com.
En cas de doute, vous avez 14 jours après la signature d'un bon de commande pour l'annuler.
À regarder
-
"Je ne l'ai pas tuée" : Cédric Jubillar réaffirme son innocence
-
Oeufs, à consommer sans modération ?
-
Ce radar surveille le ciel français
-
On a enfin réussi à observer un électron !
-
"Manifestation des diplômés chômeurs, un concept marocain !"
-
Crise politique : "La dernière solution, c'est la démission du président de la République"
-
Le loup fait taire la Fête de la science
-
Les tentatives de suic*de en hausse chez les adolescentes
-
Défi chips : alerte dans un collège
-
Chine : la folie des centres commerciaux XXL
-
Quand tu récupères ton tel à la fin des cours
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
Teddy Riner s'engage pour sensibiliser sur la santé mentale
-
Suspension de la réforme des retraites : les gagnants et les perdants
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
L'espoir renaît à Gaza après l'accord de cessez-le-feu
-
Une école pour se soigner et réussir
-
Taux immobiliers : est-ce le moment d'acheter ?
-
La panthéonisation de Robert Badinter
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
"Le Bétharram breton" : 3 établissements catholiques dénoncés par d'anciens élèves
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
-
Guerre à Gaza : Donald Trump annonce qu'Israël et le Hamas ont accepté la première phase de son plan
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter