Areva va supprimer 3.000 à 4.000 emplois en France
Le plan de réduction des frais de personnel annoncé jeudi par Areva se traduira par la suppression de 5.000 à 6.000 postes dans le monde, dont 3.000 à 4.000 en France, selon le directeur des ressources humaines du groupe.
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Areva, le spécialiste français du nucléaire, a accusé une perte de 4,8 milliards d'euros en 2014. Dans le cadre de son plan d'économies, le groupe a précisé ce jeudi les suppressions de poste prévues dans les trois ans et annoncé l'ouverture de négociations avec les syndicats.
"La situation économique du groupe impose d’engager sans attendre des mesures d’économies à hauteur de 1 milliard d’euros à l’horizon 2017", a confirmé ce jeudi Areva dans un communiqué. "Outre le ralentissement des investissements et l’amélioration de la performance de ses achats, Areva vise une réduction de ses frais de personnel de l’ordre de 15% en France et de 18% au total au niveau mondial."
Les "fonctions support, corporate et siège" principalement concernées
Le directeur des Ressources humaines du groupe, François Nogué, a apporté des précisions qui ne figurent pas dans le communiqué. Il a annoncé que ce plan sur trois ans se traduirait par 5.000 à 6.000 postes supressions de poste dans le monde, dont 3.000 à 4.000 en France. "Tous les grands sites industriels seront maintenus sur cette période " a ajouté le dirigeant, en précisant que "le volontariat " pour les départs "serait favorisé ".
"L'effort sera plus important pour les fonctions support, corporate et siège, afin de préserver les compétences du groupe dans les activités nucléaires."
Des salariés en colère
Les syndicats ont vivement réagi aux suppressions de postes annoncées. Sur le site de Tricastin dans la Drôme, Alain Pécherand de la CGT, a regretté "des annonces sur l'emploi avant même un plan stratégique ".
De son côté, un cadre employé sur le site d'Avera de Courbevoie (Hauts-de-Seine) a dit son incompréhension sur le plan des choix politiques. Ce salarié de l'encadrement qui souhaite témoigner anonymement se dit "démoralisé " et se demande "pourquoi le gouvernement et les précédents n'ont pas soutenu davantage le nucléaire ".
Détenu à près de 87% par des capitaux publics, Areva emploie environ 45.000 personnes dans le monde, dont 30.000 en France.
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