Alstom : selon les syndicats, Montebourg a "un plan C"
INFORMATION FRANCE INFO | Les représentants de l'intersyndicale d'Alstom ont été reçus ce mercredi à Bercy par Arnaud Montebourg. Alors qu'ils sont dans l'expectative, craignant un démantèlement en cas de rachat par General Electric ou Siemens, le ministre de l'Économie leur aurait notamment parlé d'un "plan C". Les syndicats poussent pour l'entrée de l'État au capital.
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Les salariés d'Alstom ne savent toujours pas de quoi leur avenir sera fait, alors que deux groupes, General Electric et Siemens, sont intéressés par la branche énergie de l'entreprise française. Un dossier qui dure déjà depuis plusieurs semaines, et dans lequel s'est beaucoup impliqué Arnaud Montebourg.
Le ministre de l'Économie a d'ailleurs reçu ce mercredi les représentants de l'intersyndicale (CFE-CGC, CFDT, CGT et FO), pour écouter leur inquiétude. Et si les syndicats ont exposé leur préférence pour une solution "100 % Française", notamment via une entrée de l'État au capital, leur interlocuteur ne serait pas resté muet. Arnaud Montebourg leur aurait parlé d'une autre voie, selon Didier Lessous délégué CFE-CGC.
Un autre syndicaliste, Christian Garnier, délégué CGT, a compris la même chose : "Il a écouté notre proposition qui est l'entrée de l'État dans le capital pour stabiliser le groupe. Il nous dit que c'est possible, c'est même à l'étude et que comme rien n'est exclu dans le dossier, il n'y a pas de raison de ne pas le regarder très précisément ". Pour tenter de gagner du temps, les delégués syndicaux vont deposer un référé contre la direction d'Alstom, pour ne pas avoir informé les instances représentatives du personnel d'un projet de vente de la branche énergie. Les syndicats espèrent ainsi repousser la date du 2 juin à laquelle le conseil d'administration doit se prononcer.
Rien ne filtre pour l'instant de cette solution à laquelle réfléchirait le gouvernement. Les services du ministère refusent de commenter. Mais cela montre à quel point le rachat envisagé de la branche énergie d'Alstom pose question au plus haut sommet de l'État. Une entrée de l'État au capital montrerait, selon les syndicats, le caractère stratégique de l'activité de l'entreprise française. Récemment, un décret paru au Journal officiel a imposé l'État dans les discussions autour du rachat.
En attendant, des débrayages ont eu lieu ce mercredi dans divers sites du groupe, comme à Ornans (Doubs) ou Villeurbanne (Rhône). À Paris, plus d'une centaine de personnes se sont réunies devant le ministère de l'Économie, attendant des nouvelles de leur délégué, qui placent pour une bonne part tous leurs espoirs dans l'action du gouvernement.
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