La reprise de la liaison aérienne entre Pau et Paris-Orly, une victoire pour François Bayrou

L'actuel Premier ministre, maire de Pau, se battait depuis des mois pour rétablir les vols entre sa ville et Paris-Orly.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Un avion d'Air France, sur le tarmac de l'aéroport de Pau (Pyrénées-Atlantiques). (MATHIAS KERN / RADIO FRANCE)
Un avion d'Air France, sur le tarmac de l'aéroport de Pau (Pyrénées-Atlantiques). (MATHIAS KERN / RADIO FRANCE)

La liaison aérienne entre Pau et Paris-Orly reprend lundi 17 février. Cette ligne, peu rentable jusqu'à présent, n'existait plus depuis fin octobre, quand Transavia, la filiale à bas coût d'Air France, avait décidé d'arrêter les frais. Les vols reprennent sous la bannière d'Amelia, une petite compagnie française. Elle propose deux allers-retours par jour en semaine, avec un premier décollage de Pau à 7h30.

C'était le combat du maire de Pau depuis quatre mois : sauver ces vols entre son fief et Orly, car ils sont beaucoup plus pratiques que ceux pour Roissy-Charles de Gaulle, l'autre aéroport parisien. Le Premier ministre s'est investi, y compris après son arrivée à Matignon.

"Que je me serve de toutes les armes qui sont à la disposition de nos élus, décideurs politiques pour obtenir justice, oui, je le fais. Tous les aéroports de province devraient se liguer pour obtenir des relations normales avec Orly", expliquait François Bayrou, il y a une dizaine de jours en visioconférence, lors d'un événement suivi par ici Béarn Bigorre (ex-France Bleu).

"Quand vous êtes à Orly, vous êtes en métro, à moins d'une demi-heure du centre-ville. Quand vous êtes à Roissy, c'est à deux heures du centre-ville"

François Bayrou, Premier ministre et maire de Pau

à Ici Béarn Bigorre (ex-France Bleu)

Le Premier ministre assume donc, malgré les difficultés économiques de cette ligne. Transavia y perdait trois millions d'euros par an et n'arrivait pas à remplir ses avions de 190 places. La compagnie Amelia mise aujourd'hui sur des appareils beaucoup plus petits : une cinquantaine de sièges pour faire voyager des cadres, des chefs d'entreprise ou encore des élus.

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