Etats-Unis : les autorités ont retrouvé la porte d'un Boeing 737 Max 9 qui s'était arrachée en plein vol
L'examen de cette pièce devrait contribuer à déterminer les causes de l'accident survenu sur un appareil de la compagnie Alaska Airlines, alors qu'il se trouvait après de 5 000 mètres d'altitude.
C'est une pièce qui aidera peut-être à résoudre le puzzle. Les autorités aéronautiques américaines ont annoncé, dimanche 7 janvier dans la soirée, avoir retrouvé le panneau de porte qui s'est détaché de la carlingue d'un avion de la compagnie américaine Alaska Airlines peu après son décollage, vendredi.
C'est un enseignant qui l'a découvert dans son jardin de la ville de Portland, dans l'Oregon, a déclaré la cheffe du National Transportation Safety Board (NTSB). "Il a pris une photo. Sur les photos, je peux juste voir l'extérieur du panneau de la porte, les parties blanches. Nous ne voyons rien d'autre, mais nous allons aller le chercher et commencer à l'analyser", a-t-elle précisé.
Les avions européens pas concernés par les inspections
L'examen de cette pièce devrait contribuer à déterminer les causes de l'accident survenu sur un Boeing 737 MAX 9, alors qu'il se trouvait à près de 5 000 mètres d'altitude. L'aviation civile américaine "exige des inspections immédiates de certains Boeing 737 MAX 9 avant qu'ils ne puissent reprendre le vol", a-t-elle déclaré sur X (ex-Twitter). Elle a ajouté qu'environ 171 avions dans le monde seraient concernés, chaque inspection prenant quatre à huit heures.
Les compagnies aériennes et les organismes de sécurité du monde entier ont immobilisé certaines versions de l'appareil dans l'attente de ces contrôles, et des dizaines de vols ont été annulés à la suite de l'incident, qui n'a fait aucun blessé.
Ces inspections concernent des modèles de 737 MAX 9 ayant "la porte du milieu bouchée", selon la directive de la FAA publiée sur son site. Ces avions ont une porte condamnée et masquée par une cloison qui ne laisse apparaître qu'un hublot, une configuration proposée par Boeing aux clients qui le demandent, explique la NTSB. L'agence européenne de sécurité aérienne a précisé qu'aucun opérateur en Europe n'utilisait le 737 MAX 9 avec les options techniques concernées.
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