Près d'un Français sur quatre affirme qu'il ne partira pas en vacances cet été, selon un sondage

Un Français sur deux a l'intention de voyager mais, "conscients des effets de l'inflation", 39% d'entre eux déclarent vouloir réduire leur budget vacances en restreignant les dépenses "plaisir", rapporte Ipsos.Digital.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 2min
A la gare Montparnasse, les passagers accèdent au quai pour monter à bord de leur train, le 5 mai 2025, à Paris. (ERIC BRONCARD / HANS LUCAS / AFP)
A la gare Montparnasse, les passagers accèdent au quai pour monter à bord de leur train, le 5 mai 2025, à Paris. (ERIC BRONCARD / HANS LUCAS / AFP)

Ils sont 23% au total. Près d'un quart des Français affirment qu'ils ne partiront pas en vacances cet été, selon un sondage Ipsos.Digital publié mercredi 7 mai. Parmi eux, les habitants issus des territoires ruraux (31%), les seniors (27%) et les personnes aux revenus modestes (32%), sont particulièrement représentés.

"Une majorité de Français déclarent envisager de partir cet été pour un séjour d’au moins une semaine", précisent les sondeurs. Ainsi, "50% sont certains de partir, tandis que 27% demeurent flexibles dans leurs projets". Toutefois, "conscients des effets de l'inflation", 39% des futurs touristes déclarent vouloir réduire leur budget vacances en restreignant les dépenses "plaisir". Les restrictions de dépenses "plaisir" se feront sur les restaurants, le shopping et les activités (70%) ou en écourtant le séjour (30%). Le budget moyen prévu s'élève à 1 820 euros. 

La France, destination préférée

La France reste la destination majoritaire, choisie par 68% des vacanciers, qui privilégient les locations saisonnières individuelles (39%). Suivent l'hôtel (26%) et l'hébergement gratuit chez des proches (20%). Le camping conserve ses fidèles (17% pour les longs séjours), notamment parmi ceux voyageant en France (21%).

A la question "Si vous étiez payé pour partir en vacances, où iriez-vous ?", 28% des personnes interrogées choisissent une plage paradisiaque, 23% en pleine nature, coupé du monde, 20% en croisière autour du monde, mais 3% "chez mamie, parce que sa cuisine vaut tous les hôtels 5 étoiles". Quant aux "pires cauchemars" des vacanciers, le vol (argent, papiers, téléphone) est en tête (54%) suivi de l'hébergement qui n'existe pas ou ne correspond pas du tout à la description et le fait de tomber malade loin de chez soi (41%). La mauvaise météo est au pied du podium (35%). Le "workation" (travailler depuis un lieu de vacances) séduit 24% des vacanciers, un chiffre qui grimpe à 45% chez les 18-34 ans.

*Le sondage a été réalisé auprès d'un échantillon national représentatif de 1 000 Françaises et Français, âgés de 18 à 75 ans, selon la méthode des quotas.

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