Reportage "Pulls", "vin chaud", "chauffage"... Le mauvais temps met les campings à rude épreuve

Après les canicules de juin, le mois de juillet a affiché une météo bien plus humide. La pluie et le froid se sont invités, jusqu'à faire fuir les campeurs.

Article rédigé par franceinfo - Matthieu Bonhoure
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Image d'illustration d'un camping sous la pluie. (RAYMOND ROIG / AFP)
Image d'illustration d'un camping sous la pluie. (RAYMOND ROIG / AFP)

La fin du mois de juillet se déroule sous un ciel bien chargé, souvent même avec de la pluie. De quoi parfois perturber les plans établis pour les vacances. Les campings, très dépendants de la météo, sont les premiers touchés. En Haute-Loire, à Sainte-Sigolène notamment, le tableau des réservations est loi d'afficher complet.

Dans la salle du bar et du restaurant, les glaces de tous les goûts dans le congélateur ne bougent pas beaucoup en ce moment. Philippe, le propriétaire du camping, garde son sens de l'humour. "On est grenoblois d'origine, du coup, on a fait un peu de vin chaud la semaine dernière. Ca ne compense pas les glaces, mais ça a un côté fun", raconte-t-il.

Au milieu de l'allée principale, encore beaucoup d'emplacements sont libres. C'est plus que d'habitude et certains campeurs écourtent même leur séjour. "L'année dernière, où on a eu une saison très belle au niveau de l'ensoleillement, on était à 90% de remplissage. On doit être à 70 ou 75% cette année", rapporte le patron.

"On a quelques personnes qui devaient partir le samedi et qui sont finalement parties mercredi ou jeudi."

Philippe, propriétaire du camping

à franceinfo

Dans la caravane de Paule et Marc, le chauffage est même allumé, en raison des températures. "On n'a pas pu faire toutes les activités qu'on souhaitait faire, se désole Marc, on aurait bien aimé faire du canoë par exemple". "On a fait quand même quelques petites balades entre deux averses", abonde Paule.

Pour occuper tout ce beau monde, les animations s'adaptent aussi dans ce camping. Le foot est notamment remplacé par des jeux de société, mais le plus dur reste de motiver les touristes, explique Manon. "On voit les gens avec une sale tête, ils ont des pulls et viennent aux activités en ayant froid", dit-elle, dépitée. Manon doit regarder la météo sur son téléphone plusieurs fois par jour, pour anticiper le mauvais temps et changer le programme.  

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