Iran, Yémen, Libye... Les dangers des vacances dans ces pays classés à risque

Publié le 09/07/2025 21:08 Mis à jour le 09/07/2025 21:28

Temps de lecture : 2min - vidéo : 3min

France 2 - B. Delombre, H. Babay, A. Bernaudeau, E. Prigent, E. Jacquin, M. Malé, N. Jauson - Édité par l'agence 6medias

France Télévisions

Un Français de 18 ans est toujours porté disparu alors qu’il voyageait en Iran, un pays pourtant classé en zone rouge par le ministère des Affaires étrangères, qui déconseille fortement d’y aller. Mais qui sont ces touristes qui choisissent d’ignorer ces recommandations ?

Au nord du Togo, la zone est sous haute surveillance militaire depuis que les djihadistes y mènent des incursions. “Il y avait une forte présence militaire avec des hélicoptères, des 4x4 armés de mitrailleuses et, sur chaque chemin de brousse, un militaire en poste avec une kalachnikov est prêt à faire face aux dangers”, raconte un touriste français qui traverse l’Afrique en train et à vélo. Le ministère des Affaires étrangères déconseille formellement de se rendre dans la région. Et pour cause, il y a six ans, à une centaine de kilomètres de là, dans un parc du Bénin, deux touristes français ont été enlevés. Leur libération a coûté la vie à deux soldats des forces spéciales.

Des agences de voyages bravent l’interdit

Pourtant, un voyageur français assume son périple, tout en n’en craignant pas les éventuelles conséquences. “Cette perspective pourrait développer un sentiment de honte de devoir faire appel au gouvernement français parce que j’ai voulu voyager dans une zone où je savais qu’il y avait un danger”, explique-t-il. Chaque année, comme lui, des centaines de Français voyagent à travers ces zones dangereuses, en rouge sur la carte du ministère des Affaires étrangères. Des recommandations de prudence bravées par des particuliers, mais aussi par des agences spécialisées qui proposent des séjours aventure au Pakistan ou au Yémen. C’est le cas d'une société lyonnaise. Mais son responsable assure que le maximum de précautions est pris. “Ce sont des zones compliquées mais on a des partenaires locaux. Si on a le moindre doute, le voyage est annulé”, justifie Damien Tracoulat, responsable de l’agence “Tarema”. Des voyages qui agacent le Quai d'Orsay.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus