Japon : les ours attaquent même dans les villes

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Article rédigé par France 2 - A. Boutet, G. Caron, @RevelateursFTV - Édité par l'agence 6Medias
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Un Japonais a été tué par un ours dans la matinée du vendredi 10 octobre. Depuis le mois d'avril, le Japon recense six morts provoquées par l'animal. L'inquiétude s'installe face à la multiplication d'attaques, même dans les grandes villes.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Un ours brun a agressé une passante en plein centre-ville à Daisen (Japon), mercredi 8 octobre. Les cris de la victime, 82 ans, ont fait fuir l'animal. La veille, un autre ours dans un supermarché au nord de Tokyo. Selon plusieurs témoins, l'animal a dévasté le rayon poisson-sushi avant de reprendre la fuite. Deux clients ont été blessés. "Je me suis retrouvé en face de lui. Il m'a attrapé le bras. Et quand j'ai réussi à me dégager, il s'est mis à courir dans le magasin", raconte l'un d'entre eux.

Six morts et trois blessés en six mois

Au Japon, l'ours attaque, comme c'est arrivé à une voiture à Hokkaido. Et de plus en plus, il tue. Un homme a été retrouvé mort vendredi 10 octobre au matin, son corps couvert de griffures. Il était parti cueillir des champignons. En seulement six mois, on dénombre six décès et trois blessés. C'est un record. "J'ai peur. Je dois faire attention, surtout la nuit, car j'habite au pied de cette montagne", témoigne un habitant.

Il y aurait entre 22 000 et 55 000 ours au Japon. La population explose, le nombre d'accidents aussi, plusieurs attaques ayant eu lieu ces derniers jours. Les autorités veulent faciliter la chasse. En attendant, sur les plateaux télé, démonstration d'une protection face à l'animal : "Si vous êtes devant l'animal, mettez-vous à genoux, croisez les bras, protégez votre cou et couvrez la tête ainsi que l'estomac." Il y a trois ans, un randonneur avait réussi à faire fuir un ours à coups de pied. Avant l'hibernation, de nombreuses montagnes sont aujourd'hui des zones de danger.

Parmi nos sources :

Réseaux sociaux et agences.

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