Les règles strictes du marché de Noël de Strasbourg
Il n'y aura pas de marché de Noël sur les Champs-Élysées. Qu'en est-il d'un des plus beaux marchés de France, celui de Strasbourg ?
Sur le marché de Noël de Strasbourg (Bas-Rhin), Mireille Oster est connue comme le loup blanc. Depuis 1933, sa famille tient un stand de pain d'épices artisanal. "Les gens viennent ici pour acheter du rêve", explique-t-elle. Derrière la magie de Noël se cache un enjeu de taille pour la ville : 250 millions d'euros de retombées économiques sont attendues. Pour les élus, cultiver la tradition dans les règles de l'art garantirait la pérennité de ce rendez-vous. "Un marché de Noël qui perd cette tradition meurt, on l'a vu avec le marché de Noël des Champs-Élysées, explique Alain Fontanel, premier adjoint au maire de Strasbourg. C'est justement parce qu'il était devenu un contre-exemple, où on trouvait des t-shirts Hard Rock Café, où on trouvait des coques iPhone. Finalement, à un moment donné, ce n'est plus un marché de Noël, c'est une foire."
Des règles strictes
Ici, c'est la mairie qui a la main sur le marché et ses 300 commerçants. Ces derniers sont choisis sur dossier et beaucoup sont des habitués. S'ajoute la location du chalet, 3 000 euros pour un mois. Une charte des bonnes pratiques est à respecter : "Dans l’alimentaire, il y a des produits vraiment interdits : pas de frites et pas de churros sur le marché de Noël de Strasbourg", explique Alain Fontanel. La municipalité encourage les produits 100% locaux. Mais faute d'un nombre suffisant d'artisans, elle accueille également les forains. Certains n'en font pas mystère : leurs articles sont bien éloignés du savoir-faire alsacien.
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