Chouette d'or : une association de joueurs dépose plainte pour escroquerie contre l'organisateur de la chasse au trésor

Ces participants refusent de croire à l'annonce officielle de la solution aux énigmes de cette chasse au trésor. "Les gens se posent encore plus de questions", estiment-t-ils.

Article rédigé par franceinfo, avec ICI Lorraine
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Réplique de la statue de la Chouette d’or, trophée tant convoité de la chasse au trésor créée en 1993. (ROMAIN WEBER / FRANCE CULTURE)
Réplique de la statue de la Chouette d’or, trophée tant convoité de la chasse au trésor créée en 1993. (ROMAIN WEBER / FRANCE CULTURE)

Une association de joueurs a déposé plainte pour escroquerie le 30 avril après la découverte de la Chouette d'or à Dabo (Moselle), contre Michel Becker, l'organisateur de la chasse au trésor de la Chouette d'or, rapporte "ici Lorraine" (ex-France Bleu). La Chouette a été découverte en octobre dernier à Dabo (Moselle), après 32 ans de chasse. Mais certains "Chouetteurs" (les participants au jeu), refusent de croire à l'annonce officielle de la solution aux énigmes qui ont fait travailler les méninges de milliers de joueurs.

L'association des Chercheurs de la Chouette d'or (l'A2CO) a donc déposé plainte mais ne souhaite pas dévoiler la juridiction auprès de laquelle elle a fait sa démarche. Selon ses membres, il y a trop d'incohérences pour établir que la chouette a bien été déterrée à Dabo, en Moselle, le 2 octobre dernier.

"Les réponses aux énigmes sont les plus évidentes"

À Dabo, des passionnés ont aussi de sérieux doutes sur le dénouement de la Chouette d'or, sans toutefois aller jusqu'à porter plainte. "Maintenant qu'on a les solutions, les gens se posent encore plus de questions", témoigne un trentenaire originaire du sud de la France, qui a ratissé dans sa quête une partie du Jura et de la Moselle. Si pour lui la solution est "plus ou moins logique", elle lui paraît trop simple. "Les réponses aux énigmes sont les plus évidentes, il n'y a quasiment aucun piège", s'étonne-t-il.

"Il y a quelque chose qui cloche", estime Claude, un retraité de Saverne. Il assure qu'il était présent sur les lieux le 3 octobre, au lendemain de la date officielle de la découverte de la chouette. "Il n'y avait aucune trace au sol", déclare-t-il, même s'il n'a pas de photo pour le prouver. Mais "le fait que les lieux aient été labourés et passés au radar pendant des années me font douter", ajoute le "chouetteur".

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