Violences lors du 1er-Mai à Paris : ce que l'on sait des casseurs placés en garde à vue
102 personnes ont été interpellées mardi soir, a appris franceinfo mercredi de source judiciaire.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2018/05/02/phpA0rySQ_1.jpg)
102 personnes ont été interpellées mardi soir après les violences en marge de la manifestation du 1er-Mai, a appris franceinfo mercredi 2 mai de source judiciaire. Parmi ces suspects, 43 personnes ont vu leur garde à vue prolongée mercredi dans la soirée. Il s'agit de cinq mineurs et de 38 majeurs.
Dix personnes sur les 102 interpellées vont faire l'objet de poursuites judiciaires, a appris franceinfo mercredi soir auprès du parquet de Paris. Parmi ces dix casseurs présumés, deux majeurs et un mineur vont être déférés dans la soirée au tribunal en vue de leur présentation au parquet jeudi matin. Les gardes à vue de deux personnes majeures et de cinq mineurs ont été levées dans le cadre d'enquêtes qui vont se poursuivre.
Quel est leur profil ?
Parmi les 102 personnes interpellées, 15 sont mineures et 87 sont majeures. Sur la totalité, plus de la moitié a moins de 30 ans. Ces suspects sont nés entre 1990 et 2000.
Dans le détail, sur les 102 personnes arrêtées mardi soir, il y avait deux tiers d’hommes et un tiers de femme. Cinq sont étrangers : il s'agit d'un Allemand, d'un Colombien, d'un Suisse, d'un Belge et d'un Syrien.
Qu'est-ce que la justice leur reproche ?
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour association de malfaiteurs formée en vue de la préparation d'un ou plusieurs délits punis d'au moins cinq ans d'emprisonnement, a appris franceinfo mercredi auprès du parquet de Paris. Cette enquête a été confiée à la Direction centrale de la police judiciaire (DRPJ), vise à identifier les instigateurs de faits commis mardi après-midi.
Les principales infractions sont reprochées à ces personnes arrêtées sont la participation à une manifestation en étant porteur d’arme, la participation à un groupement en vue de commettre des violences et dégradations, et des violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique.
À regarder
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter