Boulangers, fleuristes... Le Sénat examine une proposition de loi visant à autoriser le travail de certains salariés le 1er-Mai

Les débats sur le travail en ce jour férié étaient revenus sur le devant de la scène fin avril, lorsque certains boulangers étaient montés au créneau, dénonçant les contrôles inédits menés ces dernières années par l'Inspection du travail.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Les sénateurs au sein du Palais du Luxembourg, à Paris, le 30 juin 2025. (LUDOVIC MARIN / AFP)
Les sénateurs au sein du Palais du Luxembourg, à Paris, le 30 juin 2025. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Du muguet et du pain pour la fête des travailleurs. Le Sénat examine, jeudi 3 juillet, une proposition de loi pour permettre aux boulangers et aux fleuristes, notamment, de faire travailler leurs salariés le 1er-Mai, une initiative vilipendée par les syndicats et la gauche. Loi de bon sens ou attaque en règle contre les droits des travailleurs ? Les débats s'annoncent passionnés à partir de 10h30 dans l'hémicycle du palais du Luxembourg.

Le point de départ de la discussion remonte à la fin du mois d'avril, lorsque certains boulangers étaient montés au créneau. Ils dénonçaient alors les contrôles inédits menés ces dernières années par l'Inspection du travail auprès de plusieurs artisans.

Car si les boulangers eux-mêmes sont autorisés à travailler, ils ont été épinglés pour avoir demandé à leurs salariés de faire de même durant cette journée fériée et chômée en France. Ces chefs d'entreprise s'indignent d'une législation très floue, qui permet certes des exceptions, mais seulement dans les établissements qui "ne peuvent interrompre le travail", comme les transports, la sécurité ou les hôpitaux...

C'est pour clarifier cette disposition que les sénateurs centristes, soutenus par le gouvernement, ont souhaité déposer une proposition de loi au printemps. Portée par le patron de l'UDI (centre) Hervé Marseille et sa collègue Annick Billon, elle est examinée en première lecture.

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