Dakar 2025 : Sébastien Loeb toujours en quête d'un sacre, des tracés différents pour les motos et les autos... Ce qu'il faut savoir sur la 47e édition
Le rallye-raid se déroule du 3 au 17 janvier, en Arabie saoudite.
/2024/06/06/othelie-rond-6661cad1d45c6262121783.png)
/2024/12/29/066-dppi-05324004-1311-677170fc5783d961686279.jpg)
C'est reparti pour un tour. La 47e édition du Dakar s'élance, vendredi 3 janvier, de Bisha. Pour la sixième année consécutive, le célèbre rallye-raid se déroule en Arabie saoudite, jusqu'au 17 janvier. Pendant deux semaines, les 340 engagés vont parcourir 7 700 kilomètres, dont 5 100 de spéciales, avec une grosse nouveauté : un tracé différent pour les motos et les autos lors de cinq des 13 parcours chronométrés au programme.
Loeb revanchard, Sainz en piste pour défendre son titre
Et si c'était enfin la bonne année pour Sébastien Loeb (Dacia) ? Sur le podium à cinq reprises (2017, 2019, 2022, 2023 et 2024) sans jamais s'imposer, l'Alsacien est une nouvelle fois parmi les têtes d'affiche de cette 47e édition du Dakar, marquée par l'absence de Stéphane Peterhansel, huit victoires en catégorie auto. Son copilote de l'an dernier, Edouard Boulanger, sera, bien de la partie, aux côtés d'un autre favori, le Qatari Nasser Al-Attiyah (Dacia), cinq victoires au compteur. Un Espagnol pourrait aussi se mêler à la fête : Carlos Sainz (Ford), vainqueur de l'édition 2024 au volant d'une Audi.
En moto, Ricky Brabec (Honda) sera en piste pour défendre son titre. Sur sa route, se dresseront les mêmes rivaux que l'an dernier : les frères Benavides (Husqvarna et KTM), Ross Branch (Hero) et Pablo Quintanilla (Honda). Troisième lors de la précédente édition, le Français Adrien Van Beveren (Honda) aura également sa carte à jouer.
Un parcours exigeant dès les premières journées
7 700 km dont 5 100 de spéciales en 12 étapes et un prologue. C'est ce qui attend les 340 concurrents de cette sixième édition du Dakar en Arabie saoudite. Au départ de Bicha, au sud-ouest du pays, les pilotes vont rapidement entrer dans le vif du sujet. Dès l'étape 2, les engagés feront face à la "48 heures chrono". Introduite en 2024, cette étape géante (950 km contre 540 km en 2024) sur deux jours oblige les pilotes à couper leur moteur à la tombée de la nuit dans des zones de repos minimaliste et sans assistance.
Après une étape de transition, les concurrents devront ensuite se remobiliser pour perdre le moins de temps possible sur les quatrième et cinquième étapes qui s'enchaînent sans liaison, avec une arrivée et un départ le lendemain sur le même bivouac. Une double étape dite "marathon" de plus de 800 kilomètres qui les emmènera à Hail, lieu de l'unique journée de repos (le 10 janvier).
En conclusion de cette 47e édition, les pilotes devront franchir l'Empty Quarter, une étendue de dunes, en direction de Shubaytah. Une dernière étape marquée par un départ groupé, comme à l'époque de l'arrivée à Dakar, sur le lac Rose.
Entre motos et autos, deux tracés différents pour plus de sécurité et de difficulté
C'est la principale nouveauté du Dakar version 2025. Cinq étapes dont la "48 heures chronos", soit 45% des secteurs chronométrés, seront dessinées sur des parcours différents pour autos et motos. "En réduisant les situations de dépassement, les conditions de sécurité sont améliorées", a justifié le directeur de la course, David Castera, lors de la présentation du parcours, en novembre.
Pour les copilotes en auto, qui profitent souvent des traces laissées par les deux roues, cela compliquera également la navigation. En 2024, sur la seule étape qui proposait un format similaire, l'expérimenté quintuple vainqueur du rallye-raid Nasser Al-Attiyah, parti en éclaireur, avait perdu plus de vingt minutes, avant de rencontrer des problèmes mécaniques.
Un nouveau programme pour développer le rallye en Arabie saoudite
Pour la première fois, l'organisation du Dakar met également en place l'opération “Saudi Next Gen”, en parallèle de la course. Son objectif : servir de tremplin à une nouvelle génération de pilotes saoudiens, préalablement sélectionnés. Au nombre de cinq, ces derniers bénéficieront pendant cinq jours d'un programme sur mesure, composé de séances de formation et d'essais grandeur nature sur trois étapes de la course. Le vainqueur de ce mini-championnat gagnera sa place sur le rallye du Maroc en octobre 2025 puis sur le Dakar 2026.
À regarder
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
-
Le fléau des courses-poursuites à Los Angeles
-
Se soigner risque-t-il de coûter plus cher ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter