Reporters sans frontières dénonce "des attaques ciblées" contre les médias "de la part de responsables politiques"
L'ONG, Reporters sans frontières, s'est indignée, lundi dans un communiqué, des traitements réservés à la presse par des "responsables politiques mais également des citoyens".
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Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé, lundi 13 février, les "attaques ciblées" contre les médias français. Ils proviennent, selon l'ONG, "de responsables politiques mais également de citoyens", selon un communiqué publié sur le site Internet de RSF.
Des politiques encouragent ce comportement
Pour RSF, "François Fillon, et certains de ses soutiens, s’en sont pris violemment au travail des journalistes, qu’ils n’hésitent plus à attaquer verbalement ou à huer lors de meetings de campagne". L'ONG cite un rassemblement le 9 février à Poitiers, dans la Vienne. Ce jour-là, "l'ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, a fait copieusement siffler les journalistes".
Reporters sans frontière s'indigne du traitement réservé à deux journalistes de l'émission de TMC, Quotidien. RSF dénonce les propos tenus auprès du journaliste, Hugo Clément, lors d'un meeting de François Fillon, où les journalistes sont comparés à des nazis. Le second acte est celui dont a été victime Paul Larrouturou. Il a été "malmené par le service d'ordre mandaté par le Front national en marge d'un déplacement de Marine Le Pen", selon l'ONG.
Au meeting de Fillon, on en vient à comparer les journalistes aux nazis qui conduisaient les juifs vers Auschwitz. @HugoClement #Quotidien pic.twitter.com/mnAwVV6O8c
— Quotidien (@Qofficiel) 10 février 2017
RSF déplore également "les attaques dont ont été l’objet des journalistes à Bobigny". Elles ont eu lieu lors d'une manifestation contre les violences policières, samedi 11 février, puis le lendemain à Argenteuil.
"Ce climat nauséabond et délétère est dangereux pour la liberté de la presse, d’autant plus quand il est entretenu par de hauts responsables politiques, dénonce Pauline Adès-Mével, responsable du bureau de l'ONG pour l'Union Européenne. Ils envoient ainsi le message à peine voilé que n’importe quel citoyen peut s’attaquer impunément à la presse", explique la dirigeante de Reporters sans frontières.
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