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L'influenceuse Nabilla Benattia reçoit une amende de 20 000 euros pour "pratiques commerciales trompeuses" sur Snapchat

Dans une "story" sur le réseau social, la vedette de téléréalité mettait en avant la gratuité d'un service proposé par un site boursier et des perspectives de gains conséquents.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 28/07/2021 13:24 Mis à jour le 28/07/2021 15:40

Temps de lecture : 2min

L'influenceuse Nabilla Benattia, à Cannes, le 22 mai 20219. (VALERY HACHE / AFP) — L'influenceuse Nabilla Benattia, à Cannes, le 22 mai 20219. (VALERY HACHE / AFP)

Nabilla Benattia-Vergara, une des influenceuses françaises les plus suivies, a accepté de payer une amende de 20 000 euros, mercredi 28 juillet. Elle a été épinglée pour avoir fait en 2018 la promotion de services boursiers sur Snapchat sans mentionner qu'elle était rémunérée pour cela, a expliqué la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), dans un communiqué.

Dans une "story" sur le réseau social, la vedette de téléréalité mettait en avant la gratuité d'un service proposé par un site boursier et des perspectives de gains conséquents, ce que la DGCCRF a assimilé à des "pratiques commerciales trompeuses".

D'autres enquêtes en cours

En l'absence "d'indication du caractère publicitaire de sa publication", par un logo ou une mention orale ou écrite par exemple, ses abonnés pouvaient "croire à tort que la promotion de l'influenceuse résult[ait] d'une expérience personnelle positive désintéressée", précise la DGCCRF.

L'amende transactionnelle, qui prend en compte le bénéfice tiré de cette opération, a été "proposée et acceptée" par Nabilla Benattia-Vergara, avec l'accord du procureur de Paris, à l'issue d'investigations menées par le service national des enquêtes de la DGCCRF.

"Je ne suis pas au-dessus des lois et j’assume les conséquences de mes actes", a réagi l'influenceuse sur Twitter.

Je ne suis pas au-dessus des lois et j’assume les conséquences de mes actes.
Ce métier est nouveau et nous n’avons toujours pas de règlementation stricte.
J’espère que cet accord permettra d’éveiller les consciences et la nécessite d'encadrer notre activité
— Nabilla Vergara (@Nabilla) July 28, 2021

La DGCCRF, qui dépend du ministère de l'Economie, souligne que d'autres enquêtes sont en cours dans ce domaine, alors que les marques sont de plus en plus nombreuses à solliciter des influenceurs sur les réseaux sociaux pour faire la promotion de leurs produits ou de leurs services.