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Affaire Jeremstar : Pascal Cardonna a déposé une plainte pour "tentative de meurtre"

Ce proche du chroniqueur vedette, plus connu sous le nom de "Babybel" sur les réseaux sociaux, a aperçu quatre hommes dans sa propriété le 20 janvier.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 20/02/2018 10:14 Mis à jour le 20/02/2018 10:46

Temps de lecture : 1min

Le chroniqueur Jeremstar, le 5 octobre 2017 à Paris.  (JOEL SAGET / AFP) — Le chroniqueur Jeremstar, le 5 octobre 2017 à Paris. (JOEL SAGET / AFP)

Nouveau rebondissement dans l'affaire Jeremstar. Visé par des faits de viol et de détournement de mineur, le cadre de France Bleu Pascal Cardonna, plus connu sous le pseudonyme "Babybel" sur les réseaux sociaux, a déposé plainte pour "tentative de meurtre", a appris l'AFP auprès du procureur de la République à Nîmes (Gard).

Selon une source proche de l'enquête, le proche de Jeremstar a aperçu quatre hommes dans sa propriété alors qu'il rentrait chez lui, sur les hauteurs de Nîmes, le 20 janvier dernier. "Deux résidents sont intervenus et ont fait partir les quatre hommes" en appelant la police, a expliqué son avocat, Christophe Dubourd.

Le cadre de France Bleu affirme avoir reconnu l'un des hommes qui ont porté plainte contre lui pour des atteintes sexuelles.

Accusations de détournement de mineur et de viol

L'affaire Jeremstar a éclaté en janvier, après qu'un internaute, "Aqababe", a publié sur Snapchat une vidéo à caractère sexuel du chroniqueur, ainsi que des extraits de conversations privées, relayant des accusations de détournement de mineur contre Pascal Cardonna. L'ami de Jeremstar avait alors porté plainte "pour diffamation et atteinte à la vie privée".

Le 22 janvier, un étudiant de 18 ans avait déposé plainte à Nîmes pour "viol sur mineur" à l'encontre du cadre de France Bleu et de Jeremstar. Ces derniers sont également visés par des faits de "corruption de mineur", "agression sexuelle" et "recours à la prostitution".

Depuis fin janvier, "il y a eu deux retraits de plaintes pour des faits mineurs, mais ça n'interrompt pas l'action du procureur", a déclaré Erick Maurel, procureur de la République à Nîmes.