Faux policiers de la Brav-M dans "Touche pas à mon poste" : l'un d'entre eux condamné à une amende de 1 000 euros
Des faux policiers de la Brav-M étaient venus témoigner, le 31 mars 2023, sur le plateau de l'émission de Cyril Hanouna. L'un d'eux vient d'être condamné pour "usage public d’insigne pouvant créer une méprise avec ceux de la police".
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Un peu plus de deux ans après une émission de Cyril Hanouna Touche pas à mon poste, au cours de laquelle quatre personnes encagoulées s’étaient présentées sur le plateau comme des policiers de la "Brav-M", l’un d’eux a été condamné à une amende de 1 000 euros, mercredi 28 mai, au tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine) lors d'une audience de "plaider coupable", a appris franceinfo de source judiciaire.
Le 31 mars 2023, cet homme de 39 ans, révoqué de la police nationale quelques mois plus tôt, avait arboré dans l'émission de Cyril Hanouna sur C8 un brassard orange siglé "police nationale". Il était poursuivi pour "usage public d’insigne pouvant créer une méprise avec ceux de la police", un délit passible d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende.
Sur les réseaux sociaux, après l'émission, il avait déclaré : "J'ai eu l'honneur d'accompagner (...) mes camarades de la Brav-M qui m'ont fait l'honneur de me charger d'aller transmettre leurs témoignages devant les médias et ici notamment sur le plateau de TPMP."
Des sanctions administratives
Ce soir-là, une partie de l'émission de TPMP était consacrée à la mise en cause de la Brav-M, cette unité motorisée de la préfecture de police de Paris, accusée de violences en marge des manifestations contre le projet de réforme des retraites. Cette séquence avait été intitulée "Quatre policiers membres de la Brav-M et unités spéciales sortent du silence". Il était rapidement apparu pour les autorités policières que ces quatre personnes n’étaient pas membres de la Brav-M. Outre le policier révoqué, poursuivi au pénal, les trois autres, policiers en fonction – dont une femme – ont été sanctionnés administrativement, écopant respectivement d'un blâme, de trois jours et de quinze jours d’exclusion.
Si l’enquête pénale mettait en cause cet ancien policier, elle dédouanait la société de production de Touche pas à mon poste. Les auditions "n'ont pas permis de démontrer que celle-ci avait connaissance de cette usurpation", selon cette source judiciaire. L'Arcom, le régulateur des médias, avait en revanche adressé une mise en garde à la chaîne C8, qui a perdu depuis sa fréquence sur la TNT.
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