"J’aime qu’on dise de moi que je suis sympa" : Camille Chamoux se confie du Tac au tac à l’occasion de la sortie de son nouveau spectacle, "Ça va, ça va "

Publié le 11/10/2025 15:17 Mis à jour le 11/10/2025 15:18

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France 2 - L. Boulet, M. Dreujou, D. Turpin, A. Canestraro. Édité par l'agence 6Medias

France Télévisions

Samedi 11 octobre, Camille Chamoux, comédienne et humoriste, se prête au jeu de l’interview du tac au tac dans le journal de 13 h. Elle vient présenter son nouveau spectacle, "Ça va, ça va", qui promet humour et confidences.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription de l'interview ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Ce que j’aime qu’on dise de moi : J’aime qu’on dise de moi que je suis sympa, parce que je le suis réellement. Mais, en vérité, j’aurais rêvé qu’on me trouve mystérieuse. J’aimerais qu’on dise de moi que je suis fascinante. Le problème, c’est que je suis extrêmement transparente dans mes réactions : on lit en moi comme dans un livre ouvert.

Votre pire cauchemar sur scène ? Mon pire cauchemar sur scène, je l’ai vécu : perdre complètement ma voix. Une extinction totale de voix, c’est atroce. C’est une impuissance absolue. J’ai pleuré, encore et encore, avant de devoir arrêter.

C’est quoi réussir sa vie ? C’est une question vaste… Réussir sa vie n’est finalement pas grand-chose. Avant, je me faisais des listes interminables de choses à accomplir pour "réussir", mais la plupart étaient inaccessibles. Aujourd’hui, j’estime que même un geste simple, comme sortir les poubelles, est déjà une réussite.

Dans la vie, êtes-vous de mauvaise foi ? Pas du tout ! Pourquoi le supposer ? Je ne suis pas de mauvaise foi. Je suis simplement convaincue d’avoir raison.

Votre corps, allié ou ennemi ? Très bonne question. Pendant longtemps, j’ai ignoré mon corps. Puis il s’est rappelé à moi : des douleurs à l’estomac alors qu’avant, je pouvais rester 72 heures sans manger, et ensuite me jeter sur la nourriture. Aujourd’hui, j’essaie de l’apprivoiser : nous sommes ensemble dans cette aventure.

Plutôt bonne-fille ou bonne-mère ? Je suis sans doute une bien meilleure mère que je n’ai été bonne fille. J’ai été une adolescente épouvantable, mais je crois être une maman très sympa. Ce n’est pas toujours évident pour mes enfants, pourtant, au fond, ils m’aiment. Parfois, j’ai envie de leur dire : "Vous ne vous rendez pas compte à quel point je suis chouette."

Quel est votre dernier coup de folie ? Eh bien, je ne suis pas très folle, apparemment. Moi qui me pensais un peu dingue, je suis devenue atrocement rationnelle. Que voulez-vous que je vous dise ?