Avignon : le "off" peu perturbé par la grève
Quelque 85 compagnies du festival "off" d'Avignon, sur plus d'un millier participant à cette grande manifestation théâtrale de l'été, étaient en grève lundi à Avignon, selon un premier décompte fait dans la matinée lors d'une assemblée générale de la Coordination des intermittents et précaires, à l'origine du mouvement.
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Chaque compagnie était appelée lundi à se prononcer individuellement et des troupes jouant sur des lieux réputés du "off" d'Avignon comme La Manufacture, La Caserne des pompiers et le Grenier à sel, qui abritent d'ordinaire des dizaines de spectacles, ont décidé de ne pas jouer.
Mais le mouvement restait pour l'instant symbolique, le nombre de compagnies observant le mot d'ordre de grève étant très limité par rapport aux 1.083 qui fréquentent le "off" et aux 1.300 spectacles prévus.
Le pic de fréquentation du "off", qui a débuté vendredi et se tient traditionnellement en marge du festival officiel, le "in", est en outre attendu seulement à la mi-juillet.
Le festival menacé par les orages plus que par la grève
Plus que la grève, c'est en fait la météo et les violents orages qui perturbent le "in" et le "off".
La représentation du "Prince de Hombourg" a ainsi été interrompue dimanche soir par la pluie, un quart d'heure avant la fin du spectacle dans la Cour d'honneur du Palais des Papes. L'incertitude plane sur les spectacles prévus en plein air lundi soir, comme le "Mahabharata" à la Carrière de Boulbon.
L'association qui organise le "off" avait consulté les compagnies par internet il y a deux semaines et celles-ci s'étaient massivement prononcées contre la grève: "Sur 877 réponses, 98% des compagnies ont dit qu'elles joueraient", selon son président Greg Germain. Mais la coordination a lancé malgré tout son mot d'ordre de grève.
Aucun mouvement annoncé lundi dans le "in"
Les troupes du "off" viennent à Avignon non seulement pour rencontrer le public mais aussi pour vendre leurs spectacles aux centaines de professionnels venus faire leur marché : directeurs de théâtres et de maisons de la culture, comités d'entreprise etc.
Le conflit des intermittents, opposés à la nouvelle convention d'assurance chômage qui durcit leurs conditions d'indemnisation, a retardé d'une journée l'ouverture du "in", décalée à samedi en raison d'un mot d'ordre de grève de la CGT-Spectacle.
Aucun mouvement dans le "in" n'était toutefois à l'ordre du jour lundi. "Je n'ai eu connaissance de rien", a indiqué dimanche le directeur du festival Olivier Py.
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