Intermittents : l'Etat pourrait accompagner "provisoirement" l'effort financier
L'Etat est prêt, "le cas échéant" et de façon "provisoire", à financer une partie des économies débouchant d'un éventuel nouvel accord sur l'assurance chômage des intermittents du spectacle, a-t-on appris mercredi dans l'entourage de Manuel Valls.
"L'État pourra, le cas échéant, accompagner l'effort financier. Mais l'État considère que sa participation ne peut être que provisoire", a indiqué l'entourage du Premier ministre à l'AFP.
"Ce régime unique, nous devons l'aider et le consolider"
Le Premier ministre a affiché vendredi dernier son soutien au régime de l'intermittence, appelant les partenaires sociaux à "consolider" ce régime spécifique d'assurance chômage, adapté aux conditions spécifiques du métier d'artiste. "Vous savez combien le rôle de l'artiste est essentiel et combien ce régime unique, nous devons l'aider et le consolider. Il est unique en Europe et dans le monde, il nous est envié et donc nous devons le faire vivre", avait dit M. Valls lors d'une visite au château de Chaumont-sur-Loire (Loir-et-Cher).Dans le cadre des négociations du régime général d'assurance chômage, le patronat a soumis fin mars à la signature des syndicats un document de cadrage financier, qui doit servir de base à la négociation des professionnels du spectacle sur le régime spécifique des intermittents.
185 millions d'euros d'économies d'ici à 2018
La CGT et FO ont refusé de signer. La CFDT, la CFTC et la CFE-CGC l'ont paraphé. Le document demande aux intermittents 185 millions d'euros d'économies en année pleine d'ici à 2018, mais suggère que l'Etat en compense une partie, à hauteur de 80 millions. Cela reviendrait peu ou prou à prolonger la contribution déjà consentie par l'Etat depuis 2014, pour compenser "le différé d'indemnisation", un durcissement des règles d'indemnisation des intermittents.Mais ce financement d'Etat, décidé après la forte mobilisation du printemps et de l'été 2014, était censé, comme l'avait annoncé Manuel Valls en octobre 2015, être transformé en "un fonds pour l'emploi" des intermittents au terme de la convention, fin juin.
Depuis la dernière crise en 2014, la loi laisse aux employeurs et salariés du secteur culturel le soin de négocier leur régime particulier, mais dans le cadre d'un budget assigné par la négociation interprofessionnelle de l'assurance-chômage.
La coordination des intermittents et précaires et la CGT-Spectacle ont commencé à mobiliser contre le projet, en rassemblant lundi soir plusieurs milliers d'intermittents à Paris et en province.
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