Benjamin Millepied revient sur les raisons de son départ de l'Opéra
Benjamin Millepied, qui a démissionné il y a six mois de son poste de directeur de la danse à l'Opéra de Paris, explique les raisons de son départ dans une interview au JDD : "Ma place n'était pas à l'Opéra", confie-t-il.
Le chorégraphe et danseur avait quitté en février 2016 la direction de l'Opéra de Paris, qu'il n'occupait que depuis un peu plus d'un an, sans faire de commentaires, avant de se réinstaller aux Etats-Unis et de reprendre le travail avec sa compagnie, la L.A. Dance Project, rappelle le Journal du Dimanche.
"Une décision difficile"
Benjamin Millepied revient sur sa démission dans les pages de l'hebdomadaire, la présentant comme "une décision difficile que j'ai prise en toute conscience"."Je n'avais pas accepté la mission pour le prestige mais pour apporter un changement sur le long terme. J'ai compris que les choses ne pourraient pas se passer comme je l'envisageais. Il fallait donc que je parte, je sentais que ma place n'était pas à l'Opéra", confie Benjamin Millepied.
"Même si je regrette que l'aventure n'ait pas duré plus longtemps, elle ne pouvait pas se finir autrement. J'ai préféré m'engager dans un projet qui est entièrement le mien. J'ai besoin de vivre mon art dans une totale liberté", ajoute-t-il.
Le chorégraphe veut être "libre d'inventer un nouveau modèle"
Critiqué pour avoir mis en avant la jeune garde de l'Opéra dans ses créations, celui qui déclare vouloir "être libre d'inventer un nouveau modèle artistique et économique" admet qu'il a "osé déranger la hiérarchie lors des castings" car "la mission du directeur est aussi de dénicher ceux qui rendront la compagnie meilleure".Le documentaire "Relève : histoire d'une création", qui suit pas à pas le chorégraphe dans les répétitions de sa création "Clear, Loud, Bright, Forward", qui ouvrait sa première saison à l'Opéra de Paris en 2015, sort mercredi en salles.
Le film lui a beaucoup nui car il y lance des piques bien senties au ballet de l'Opéra de Paris, loin des habituels hommages au "plus beau ballet du monde". L'Opéra, avec ses deux grandes maisons, Garnier et Bastille, lui semble "une usine à ballets", dit-il. Le ballet n'est pas aussi "excellent" qu'on le dit, il ressemble parfois à "du papier peint" et "c'est ennuyeux à mourir", assène-t-il.
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