A Paris, Le Paradis Latin, racheté, prévoit une nouvelle revue pour 2019
Haut-lieu des nuits parisiennes, Le Paradis Latin, troisième cabaret à plumes derrière Le Moulin Rouge et Le Lido, a été racheté par l'homme d'affaires franco-brésilien Walter Butler, ancien actionnaire du club de football du PSG. Le plus ancien cabaret de la capitale bénéficiera d'une nouvelle revue en 2019 "par de grands noms du spectacle".
Samedi, dans un communiqué, le nouveau propriétaire "à 100%" du Paradis Latin, assure que le plus ancien cabaret de la capitale et seul de la Rive gauche (dans le Ve arrondissement, d'une capacité de 700 places) bénéficiera d'une nouvelle revue en 2019 "par de grands noms du spectacle".
Créé en 1802, le Paradis Latin a été reconstruit après un incendie, à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1889, par Gustave Eiffel. Dans les années 1970, il a été un haut-lieu parisien sous la houlette de Jean-Marie Rivière, avant L'Alcazar. Le cabaret emploie une centaine de personnes et sa revue à l'affiche, "Paradis à la folie!", mobilise 35 artistes.
"Le Paradis Latin est un cabaret exceptionnel, avec une salle magnifique et émouvante par sa beauté et sa simplicité. Nous voulons faire de ce lieu magique un endroit d'exception autour de la danse, de la musique, du plaisir et de la joie de vivre", poursuit Walter Butler. Le groupe Butler parie sur "un fort développement commercial international en développant la notoriété du Paradis Latin dans les pays à fort potentiel tels que la Chine et l'Inde". Des investissements techniques sont annoncés (sonorisation, salle, nouvelle revue...).
Depuis quelques années, l'établissement avait perdu de son aura, tout en accueillant toujours quelque 100.000 spectateurs chaque année, selon la direction. Le Lido et Le Moulin Rouge accueillent entre 500.000 et 600.000 spectateurs annuels.
Depuis 23 ans, le Paradis Latin était la propriété de la famille Israël. Actuel directeur général, Harold Israël est maintenu dans ses fonctions. Walter Butler, 62 ans, diplômé de l'ENA et inspecteur des finances, passé par la banque Goldman-Sachs, a crée son groupe en 2003. Il a été actionnaire du PSG, du groupe de brasseries parisiennes Flo et du groupe BDDP.
À regarder
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter