: Vidéo Netflix distribué par Canal+ : "On a compris que seule une stratégie mondiale peut fonctionner", affirme Maxime Saada
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Maxime Saada, président du directoire du groupe Canal+, explique l'accord conclu la veille entre entre Canal+ et Netflix et revient sur le plan social engagé au sein de la chaîne.
"On a compris que la seule stratégie qui peut fonctionner c'est la stratégie mondiale", annonce mardi 17 septembre sur franceinfo Maxime Saada, président du directoire du groupe Canal+, après l'accord conclu lundi entre Canal+ et Netflix. Par ailleurs, le groupe est devenu hier "un groupe mondial avec 20 millions d'abonnés dont 12 millions hors de France", après un autre accord passé avec la société M7, clôturé lundi. Interrogé sur le plan social engagé à Canal+, il reste inchangé précise le directeur général : "On est face à des géants mondiaux, on a besoin d'être plus agile, plus efficace et c'est pour cela que l'on a engagé ce plan de départs volontaires."
franceinfo : Comment avez-vous vécu la journée d'hier et cet accord ?
Maxime Saada : Hier, on a d'abord clôturé l'acquisition d'une société qui s'appelle M7, présente dans huit pays en Europe de l'Est, en Europe centrale, et qui compte trois millions d'abonnés. Le groupe Canal+ est donc devenu un groupe mondial avec 20 millions d'abonnés dont 12 millions hors de France. Ensuite, on a annoncé l'accord avec Netflix et puis on a projeté en avant-première "Les Sauvages", notre nouvelle série qui sera disponible en intégralité lundi pour tous les abonnés.
C'est un changement de stratégie ?
On a une stratégie qui n'est pas nouvelle et qui date de 1990. On est agrégateur de contenus en même temps que fabricant, producteur de chaînes. En 2020, nous aurons plus de séries produites par Canal+ que dans l'histoire de Canal+ puisque nous en aurons quasiment une par mois, soit 12 pour 2020, c’est-à-dire deux fois plus qu'en 2015. Vous avez là, avec l'internationalisation, la stratégie de Canal+. En 4 ans, on a doublé le nombre d'abonnés. Alors certes les abonnements en direct en France ont baissé mais on a compris que la seule stratégie qui peut fonctionner c'est la stratégie mondiale. On est en train de s'étendre sur tous les territoires, en Afrique, en Asie, en Europe de l'Est et en Europe centrale, ce qui nous permet de doubler de taille en quelques années.
Combien cela va coûter aux abonnés cet ajout de Netflix ?
Aujourd'hui, vous avez une offre qui s'appelle le pack cinéma-série, avec 21 chaînes, et qui coûte une trentaine d'euros. Nous allons intégrer Netflix à cette offre dans laquelle il y aura toutes les chaînes cinéma de Canal+, les chaînes OCS avec HBO, les chaînes Ciné+, la chaîne de cinéma Disney et Netflix au prix de 15 euros, en plus du prix de l'abonnement à Canal qui est de 20 euros au plus bas. Ceux qui sont déjà abonnés à Canal auront un tarif préférentiel de l'ordre de 20%.
Quel est l'objectif ?
On a cherché à résoudre deux problèmes avec Netflix, le premier c'est qu'il y a de plus en plus d'offres. Il y a une fragmentation de l'offre pour les gens qui doivent passer d'application en application et chercher pendant 20 minutes le programme qu'ils vont regarder chaque soir. Et ensuite, vous avez un enjeu de prix. Il faut savoir que la valeur de ce pack, qui sera promotionné à 15 euros sur Canal, aujourd'hui sur le marché coûte entre 50 et 70 euros.
En sport, est-ce que la Ligue 1 va disparaître ?
On a renouvelé un certain nombre de droits en sport, la 1ère ligue, le football anglais. J'ai toujours dit qu'on aurait du foot sur Canal+, de la Ligue 1. On discute. Aujourd'hui pour réussir en France, les opérateurs ont besoin d'être distribués par Canal+, surtout en foot puisque les gens qui aiment le foot sont abonnés à Canal+.
Est-ce que cela change quelque chose au plan de départs volontaires portant sur au moins 500 postes ?
Non, ce n'est pas le même sujet, on est face à des géants mondiaux. On a besoin d'être plus agile, plus efficace et c'est pour cela que l'on a engagé ce plan de départs volontaires.
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