Vacances d’été : les incontournables espadrilles toujours tendance

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 3min
Article rédigé par France 2 - A. Guin, A. Bernaudeau, J. Pelletier, L. Sabas - Édité par l'agence 6Médias
France Télévisions

Elles ont réussi à traverser les modes et les générations : à la fois populaires et tendance, les espadrilles restent un grand succès estival. Au Pays basque, c'est une institution.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour le regarder en intégralité.

Les espadrilles sont les chaussures emblématiques du Pays basque. Sur la plage de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), des touristes auvergnats ne peuvent pas s'en passer. "C'est plus qu'un souvenir de vacances, c'est des chaussures tous les jours pour moi", lance l’un d’entre eux.

Le Pays basque français a conservé un savoir-faire avec cinq ateliers historiques. À l'intérieur des terres, à Chéraute (Pyrénées-Atlantiques), on peut encore entendre tourner les machines à tresser. "Il y a une histoire. Il y a un vécu, il y a un bruit, il y a des odeurs. C'est génial de se dire que mon père et mon grand-père ont travaillé sur ces machines", partage Sthépan Goyhénétchégaray, dirigeant de l’atelier Zétoiles. L’atelier fabrique l'espadrille plate traditionnelle avec sa semelle en jute. Tout est fait à la main. Les gestes n'ont pas changé depuis plus d'un siècle. Les techniques impressionnent les touristes en visite dans l'atelier.

Des prix le plus souvent abordables

Toutes les espadrilles sont assemblées sur place, de la découpe des toiles jusqu'à la couture sur la semelle. Il est même possible de demander la broderie de son choix. L'entreprise a décidé de ne produire que des modèles classiques, entre 20 et 30 euros. L'atelier produit 60 000 paires chaque année.

Impossible de les rater à Saint-Jean-de-Luz. Les espadrilles, c'est un business. Une boutique grouille de touristes pendant la saison. Les espadrilles sont vendues 27 euros minimum. Le prix peut vite grimper selon le modèle, jusqu'à 140 euros. "On va voir des choses un peu plus élaborées, des formes sur des petits talons, qu'on peut mettre avec des robes un peu plus habillées. On chausse même les mariées", présente Nicolas Larralde, de l’entreprise Bayona. Certaines sont tellement sophistiquées que ce ne sont presque plus des espadrilles, mais plutôt des chaussures. Aujourd'hui, le made in France est minoritaire. La plupart des espadrilles sont importées d'Asie.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.