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Paris : le pavillon des Sources sera "préservé, déplacé de quelques mètres", annonce Rachida Dati

"Le centre de lutte contre le cancer va pouvoir être développé et tout le monde est gagnant-gagnant dans cette histoire", tranche la ministre de la Culture.

franceinfo

Radio France

Publié le 31/01/2024 10:01

Temps de lecture : 1min

À Paris, le pavillon des Sources sera "préservé, déplacé de quelques mètres", annonce la ministre de la Culture, Rachida Dati, mercredi 31 janvier sur France Inter. Ce petit bâtiment de pierres et de briques de deux étages appartient à un ensemble de trois autres qui constituent l'Institut Curie, fondé par Marie Curie, double Prix Nobel et première femme à le recevoir. Sa destruction planifiée, pour laisser la place à un immeuble de cinq étages abritant "un centre de recherche scientifique contre le cancer", avait créé une polémique.

"Avec Sylvie Retailleau, la ministre de la Recherche et l'Enseignement supérieur, et l'Institut Curie, nous avons trouvé une solution", explique la maire du 7ème arrondissement de Paris. "Ce bâtiment va être déplacé de quelques mètres, pierre par pierre. Il sera collé au musée existant pour pouvoir l'agrandir", précise-t-elle. "Ainsi, le centre de lutte contre le cancer va pouvoir être développé" et "tout le monde est gagnant-gagnant dans cette histoire", ajoute-t-elle.

Pavillon des sources : "Il ne sera pas détruit."

Le bâtiment "va être déplacé, pierre par pierre, de quelques mètres, et collé au musée existant" de l'Institut Curie, explique @datirachida. "Le centre de lutte contre le cancer va pouvoir être développé", dit-elle.#le710inter pic.twitter.com/PfMrGCqd8a
— France Inter (@franceinter) January 31, 2024

La démolition, à la demande de l'Institut Curie, était "programmée avec l'assentiment de la mairie de Paris", rappelle Rachida Dati, rivale de la maire de la capitale, Anne Hidalgo. Début janvier, la ministre de la Culture d'alors avait suspendu la destruction de l'édifice. "Ce n'est pas madame Abdul-Malak qui a arrêté la démolition, c'est notre mobilisation avec des collectifs défendant le patrimoine", affirme sa successeure. Pour elle, "c'est un patrimoine de proximité et scientifique dont Paris devrait s'honorer".