L'Acropole d'Athènes ferme partiellement à cause d'une vague de chaleur en Grèce

L'Acropole avait déjà dû fermer à plusieurs reprises durant les étés 2024 et 2023, notamment lors d'un épisode caniculaire inédit en juillet 2023.

Article rédigé par franceinfo Culture avec AFP
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 3min
L'Acropole d'Athènes, en Grèce, le 1er juin 2025. (GIANNIS ALEXOPOULOS / NURPHOTO / AFP)
L'Acropole d'Athènes, en Grèce, le 1er juin 2025. (GIANNIS ALEXOPOULOS / NURPHOTO / AFP)

La Grèce traverse une vague de chaleur qualifiée de "canicule" par des météorologues, poussant les autorités à fermer, mardi 8 juillet, l'Acropole d'Athènes aux heures les plus chaudes de la journée. Avec des températures maximales attendues de 42°C dans certaines régions du nord et du centre, le pays méditerranéen, coutumier des températures élevées en été, a également interdit le travail en extérieur de 12h à 17h locales dans de nombreuses régions, une mesure appliquée régulièrement dans des circonstances météo similaires.

Les touristes, nombreux dans la capitale grecque alors que la saison bat son plein, ne peuvent pas visiter le Parthénon et autres chefs-d'œuvre antiques au sommet de l'Acropole entre 13h et 17h locales, a annoncé le ministère de la Culture. Les services météorologiques nationaux EMY ont prévenu que les températures pourraient grimper dans la journée entre 41°C et 42°C dans l'est du pays, tandis qu'à l'ouest, entre 38°C et 39°C sont attendus. Cette vague de chaleur devrait marquer le pas dès jeudi avec des températures dans la capitale grecque qui devraient redescendre à 30-31°C.

La suspension du travail en extérieur concerne notamment "les chantiers de construction et de travaux publics, les zones de réparation navale" dans plusieurs régions dont la seconde ville du pays, Thessalonique (nord) et des destinations touristiques comme les îles Ioniennes ou une partie de Rhodes (sud-est), selon le ministère grec du Travail.

Un site touristique d'exception

L'Acropole d'Athènes avait déjà dû fermer ses portes à plusieurs reprises durant les étés 2024 et 2023, notamment lors d'un épisode caniculaire de deux semaines, inédit dans sa durée, en juillet 2023. Chef-d'œuvre de la Grèce antique, il abrite principalement le Parthénon, le temple dédié à la déesse Athéna datant du Ve siècle avant notre ère et est classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Le site a enregistré l'an dernier un nouveau record de visiteurs à quelque 4,5 millions, contre 3,9 millions en 2023, soit une hausse de 15,1% sur un an.

La Grèce a été, depuis le début de l'été, plutôt épargnée par les canicules qui se sont pourtant répétées ces dernières années, mais a déjà connu plusieurs incendies de forêt, notamment en Crète où des milliers de personnes ont été évacuées, dont des vacanciers. Les habitants du sud et de l'ouest de l'Europe ont connu fin juin une vague de chaleur précoce, comme en France, en Belgique et aux Pays-Bas. La canicule a aussi frappé l'Italie, l'Espagne et le Portugal où un nouveau record de température pour un mois de juin a été relevé, à 46,6°C.

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