Notre-Dame de Paris : l'entreprise chargée de l'échafaudage "exclut toute responsabilité" dans l'incendie
L'entreprise Le Bras Frères dit avoir respecté toutes les procédures en vigueur sur le chantier. Son porte-parole ajoute qu'il n'y avait pas de point de soudure sur l'échafaudage.
L'entreprise Le Bras Frères, qui montait l'échafaudage autour de la flèche de Notre-Dame de Paris, exclut "toute responsabilité" dans l'incendie qui a ravagé l'édifice, annonce un porte-parole, mercredi 17 avril. Les dirigeants de cette société de Meurthe-et-Moselle disent envisager la situation avec "sérénité" puisque "les procédures ont été respectées".
Le porte-parole explique que les douze salariés présents sur le site lundi, jour de l'incendie, ont été entendus par la police judiciaire à Paris et qu'ils "collaborent parfaitement" avec les enquêteurs. "Ils ont confirmé qu'il n'y avait pas de point chaud sur l'échafaudage" et n'avoir effectué "aucun travail de soudure", a-t-il poursuivi. Toujours selon cette source, "le dernier a quitté les lieux à 17h50 [une heure avant le déclenchement de l'incendie] et le premier à 17h20", en descendant "par les deux ascenseurs qui desservaient l'échafaudage".
Quand on quitte un chantier, on doit couper toute l'électricité, le disjoncteur du chantier, fermer la porte à clef et remettre les clefs à la sacristie de la cathédrale, ce qui a été fait et dûment noté dans les cahiers.
Entreprise Le Bras Frèresà l'AFP
Une "mission d'expertise" est désormais en cours "pour voir comment démonter l'échafaudage (...) fragilisé par l'incendie", poursuit le porte-parole. L'idée est de "mettre en place un autre échafaudage pour démonter le premier en toute sécurité". L'échafaudage, a-t-il précisé, était en cours de construction, devant "être livré à la mi-juillet" et "aucun travail sur la charpente n'avait encore commencé".
Quatre entreprises mobilisées dans la restauration
L'entreprise Le Bras Frères, installée à Jarny (Meurthe-et-Moselle), avait remporté un appel d'offres portant sur trois lots, l'échafaudage mais aussi la rénovation de la charpente en bois de la flèche et sa couverture extérieure. Ces deux dernières opérations n'avaient pas encore été engagées.
Pour l'heure, une trentaine de personnes ont été entendues par les policiers de la Brigade criminelle. Il s'agit notamment des ouvriers des quatre entreprises impliquées dans la restauration de l'édifice et présents sur le chantier et des personnels de sécurité de Notre-Dame intervenus lundi soir.
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