Réouverture de la cathédrale de Nantes : les visiteurs émerveillés par la splendeur retrouvée

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Article rédigé par France 2 - T. Paga, M. Beaudouin, P. Lacotte. Édité par l'agence 6Medias
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La cathédrale de Nantes (Loire-Atlantique) a rouvert ses portes dans la matinée du dimanche 28 septembre, plus de cinq ans après l'incendie volontaire qui avait détruit une partie de l'édifice. Symbole de sa renaissance : le réveil de l'orgue.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


Qu'ils l'aient déjà visitée ou qu'ils la découvrent pour la première fois, les Nantais étaient, dans la matinée de ce dimanche 28 septembre, sous le charme de leur cathédrale restaurée. "Comme quand je suis allée à Notre-Dame de Paris et que je suis rentrée, j'ai fait : waouh. Et ici aussi, c'est le waouh", s'enthousiasme une femme. "En tant que croyante, c'était important aussi d'être là aujourd'hui pour voir ce qui a été fait", confie une autre.

Cinq ans après l'incendie criminel qui a détruit ou couvert de suie des centaines d'œuvres d'art, les tableaux semblent plus vivants encore. "Tout ce tableau a été entièrement restauré. Vous voyez qu'il y a un mal pour un bien parce que là, on voit très bien le visage de saint Gohard, on voit très bien le geste du Normand", explique Françoise de Cossette, guide conférencière.

Le travail de 600 artisans

Il a fallu le travail de 600 artisans pour nettoyer et restaurer chaque centimètre carré. "Le plomb qui est tombé, tout ce qui s'est passé par la destruction, c'est quand même extraordinaire de voir ça, formidable", s'émerveille une visiteuse. Mais cette première visite est aussi celle d'une cathédrale en travaux.

Sous une bâche, l'emplacement de l'orgue et de la grande verrière du XVIe siècle, totalement détruite. "Ça a chauffé tellement là-haut que ça a fait fondre le plomb qui entourait les vitraux de cette grande verrière. Seule et dernière représentation d'Anne de Bretagne, qui est perdue", poursuit Françoise de Cossette.

Première messe dans l'après-midi

Les travaux vont encore durer trois ans et coûter au total 35 millions d'euros. Un effort indispensable pour des amoureux du patrimoine : "Il faut pouvoir l'admirer, le contempler et puis le maintenir aussi en état pour les générations futures. C'est la moindre des choses." Abîmés par l'incendie, les bancs en bois ont été remplacés par des chaises pliantes pour permettre le culte. La première messe depuis cinq ans sera célébrée dans la cathédrale dans l'après-midi du 28 septembre.

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