"On essaie d'ouvrir des horizons" : le festival We Love Green franchit une étape supplémentaire vers l'écologie
Le festival We Love Green, qui se déroule samedi et dimanche dans le bois de Vincennes à Paris, renforce encore son engagement écologique pour sa 8e édition.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2024/03/04/yann-bertrand-65e606214e455780135514.png)
/2019/05/31/phpExW7LG.jpg)
Le festival We Love Green, qui se tient les 1er et 2 juin dans le bois de Vincennes, est devenu en quelques années l'un des principaux rendez-vous musicaux du début de la saison estivale en région parisienne. La programmation de cette 8e édition est alléchante : la nouvelle star espagnole Rosalia, les très recherchés Tame Impala, la rare Erykah Badu ou encore le monstre médiatique Booba sont à l'affiche.
Calcul de l'empreinte carbone des artistes
Au-delà de la programmation musicale, le festival s'efforce de tenir son rôle d'exemple en matière de développement durable. "Pour nous, c'était inconcevable de faire un festival de plus", explique Marie Sabot, la directrice de We Love Green. Il est pourtant difficile de concilier l'accueil de 80 000 personnes et la production d'une centaine de concerts avec une démarche écologique mais We Love Green maintient son objectif de bannir le plastique du weekend.
Ainsi, les circuits courts sont favorisés, la vaisselle est compostable, les émissions de carbones réduites au maximum. Cette année, après les spectateurs, ce sont les artistes qui sont encouragés à ne plus utiliser de plastique. Ils sont également incités à calculer leur empreinte carbone, pour la compenser en finançant des projets de plantation d'arbres. "On a pris ça comme une évidence d'essayer de travailler avec les moyens les plus modernes possibles mais on a été inspirés par beaucoup d'autres événements", détaille Marie Sabot, citant les festivals de Roskilde, Bestival, Green Man ou encore les Transmusicales de Rennes. "Ils ont une charte très forte, très ancrée depuis maintenant dix ans."
Des conférences et des débats
Le festival propose aussi des moments de réflexion, avec des conférences et des débats. Une orientation importante quand on sait que la jeune génération a montré son intérêt pour les thématiques environnementales lors des élections européennes. "Environ 60% du public a entre 20 et 25 ans. Ce public est au milieu de ses choix de métier, d'études, de cursus et de vie", explique Marie Sabot, qui dit vouloir "ouvrir des horizons". "C'est compliqué de grandir dans le monde dans lequel on vit. C'est plus compliqué que pour les générations précédentes de se projeter." Preuve de son exemplarité, le festival recevra cette année la visite d'une délégation de Paris 2024.
À regarder
-
"Je ne l'ai pas tuée" : Cédric Jubillar réaffirme son innocence
-
Oeufs, à consommer sans modération ?
-
Ce radar surveille le ciel français
-
On a enfin réussi à observer un électron !
-
"Manifestation des diplômés chômeurs, un concept marocain !"
-
Crise politique : "La dernière solution, c'est la démission du président de la République"
-
Le loup fait taire la Fête de la science
-
Les tentatives de suic*de en hausse chez les adolescentes
-
Défi chips : alerte dans un collège
-
Chine : la folie des centres commerciaux XXL
-
Quand tu récupères ton tel à la fin des cours
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
Teddy Riner s'engage pour sensibiliser sur la santé mentale
-
Suspension de la réforme des retraites : les gagnants et les perdants
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
L'espoir renaît à Gaza après l'accord de cessez-le-feu
-
Une école pour se soigner et réussir
-
Taux immobiliers : est-ce le moment d'acheter ?
-
La panthéonisation de Robert Badinter
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
"Le Bétharram breton" : 3 établissements catholiques dénoncés par d'anciens élèves
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
-
Guerre à Gaza : Donald Trump annonce qu'Israël et le Hamas ont accepté la première phase de son plan
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter