Cet article date de plus de sept ans.

Véronique Sanson : "La scène c'est vraiment ma vie, mon chez moi, mon délice, ma cerise sur le gâteau, ma récompense"

La chanteuse Véronique Sanson est l'invitée du Monde d'Élodie. Elle confie son amour pour la musique, la scène, et comment sa voix est devenue sa signature.

franceinfo - Elodie Suigo

Radio France

Publié le 17/07/2018 12:20 Mis à jour le 18/07/2018 17:28

Temps de lecture : 2min

Véronique Sanson sur scène, sa "cerise sur le gateau", lors du festival des Francofolies à la Rochelle le 11 juillet 2018. (XAVIER LEOTY / AFP)

Le Monde d'Elodie avec Véronique Sanson

"La scène c'est vraiment ma vie, mon chez moi, mon délice, ma cerise sur le gâteau, ma récompense", confie Véronique Sanson sur franceinfo dans Le Monde d'Elodie à l'occasion de la sortie de son nouvel album baptisé Duos Volatils.

"Quand je ne suis pas sur scène, je m'ennuie", ajoute l'artiste qui participe cet été à plusieurs festivals et qui sera en tournée dès le mois de novembre dans toute la France. Pourtant l'artiste avoue toujours autant appréhender la scène. "C'est du plaisir, mais il y a toujours cette petite crise de panique que l'on appelle le trac", poursuit-elle.

La chanteuse revient avec un album de reprises de ses plus grands titres. Elle est pour l'occasion accompagnée par d'autres artistes de la chanson française. Le premier single Besoin de personne était sorti en mai dernier. En duo avec Christophe Maé, Véronique Sanson réinterprète ainsi une des chansons publiées sur son premier album Amoureuse en 1972. Un premier titre "complètement revisité" mais vraiment marqué par l'époque, estime-t-elle.

La musique, une histoire d'enfance

Sa première histoire d'amour, c'est la musique. "Je n'ai jamais pensé à faire autre chose, parce qu'est-ce que j'aurais pu faire d'autre ?", s'interroge Véronique Sanson. Elle-même le dit, elle vient d'une famille qui aime la musique : "Mon père qui voyageait beaucoup et qui était mélomane (...) nous rapportait à chaque fois un petit vinyle de la musique du pays d'où il revenait."

Elle se souvient qu'à ses trois-quatre ans elle sautait sur les genoux de son père qui se mettait au piano dès la fin du déjeuner. "Et là, il m'apprenait à jouer, moi avec mes toutes petites mains, et lui avec ses grandes mains", raconte-elle.

La marque unique de son vibrato

"Quand j'écoute mes premiers albums, c'est insupportable pour moi", avoue la chanteuse dont le vibrato fait sa signature sonore. Véronique Sanson explique comment, au départ, elle a forcé sa voix à vibrer "à la croche". Un jour elle écouta Dionne Warwick et d'autres chanteuses de blues comme Aretha Franklin. "Je me disais pourquoi elles savaient faire cela et pas moi ?"

Elle s'est donc mise à les imiter. Mais c'était "trop vibré" pour l'artiste qui confesse bien plus "aimer" sa voix actuelle. "Ce vibrato, j'étais contente de l'avoir découvert, puis je l'ai apprivoisé", conclut la chanteuse.

Véronique Sanson, à retrouver dans de nombreux festivals cet été, notamment le 22 juillet à Carhaix au Festival des Vieilles Charrues, et en tournée, dès le mois de novembre dans toute la France.