The Police : deux anciens membres du groupe poursuivent Sting en justice

Selon le tabloïd britannique "The Sun", la chanson "Every Breath You Take" génère environ 637 000 euros de royalties par an.

Article rédigé par Paul Ripert
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
Sting en concert à Hambourg, en Allemagne, en septembre 2021. (AXEL HEIMKEN / DPA / AFP)
Sting en concert à Hambourg, en Allemagne, en septembre 2021. (AXEL HEIMKEN / DPA / AFP)

La rupture semble définitivement consommée. Le tabloïd britannique The Sun a révélé le dimanche 24 août que le guitariste Andy Summers et le batteur Stewart Copeland, deux anciens membres du groupe de rock The Police, poursuivaient le chanteur Sting devant la Haute Cour de Londres.

Ces derniers ne sont pas crédités comme co-auteurs de certains des plus grands tubes du groupe. Ils estiment que le chanteur ainsi que sa société d'édition Magnetic Publishing Limited leur doivent des "millions de dollars en royalties (droits d'auteur) perdus." Selon le tabloïd, la seule chanson Every Breath You Take rapporte à Sting 550 000 livres (environ 637 000 euros) de royalties par an.

"Nous nous disputions comme chien et chat pour tout”

Le porte-parole de Gordon Sumner, le vrai nom de Sting, a néanmoins déclaré au Sun que la poursuite judiciaire n'était pas liée à ce morceau, sans donner plus de détail. "Cela fait longtemps que cela se prépare. Les avocats ont tenté à plusieurs reprises de parvenir à un accord à l'amiable, mais ils se sont heurtés à une impasse", a témoigné un proche cité par The Sun.

Formé fin 1976, le groupe s'est séparé en 1984, après la tournée de leur cinquième et dernier album, Synchronicity. En seulement quelques années, The Police aura marqué l'histoire de la musique, avec d'immenses chansons comme Roxanne, Every Little Thing She Does Is Magic ou encore Message in a Bottle.

En 2007 et 2008, le trio s'était brièvement reformé pour une tournée mondiale anniversaire de leurs trente ans. Une erreur selon le chanteur. "Il y avait des frictions pour de bonnes raisons. Nous sommes passionnés par la musique et nous avons tous un caractère bien trempé, et personne ne se laissait marcher sur les pieds. Cela faisait donc partie de notre dynamique. Nous nous disputions comme chien et chat pour tout", expliquait-il auprès du New York Times.

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