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Roméo Elvis sort un clip étourdissant pour son titre "Pogo", reflet de la dinguerie de ses shows

Le rappeur bruxellois Roméo Elvis a sillonné la France et la Belgique de long en large cette année, jouant devant des marées humaines, notamment au festival de Pukkelpop et des Vieilles Charrues et à la Fête de l'Huma. A ceux qui en doutaient encore, le frère de la chanteuse Angèle a prouvé qu'il est une vraie bête de scène, "blindé dans l'aisance". Son nouveau clip "Pogo" en temoigne. Regardez.

Laure Narlian

France Télévisions - Rédaction Culture

Publié le 18/10/2018 18:48 Mis à jour le 18/10/2018 20:21

Temps de lecture : 2min

Roméo Elvis en concert dans son clip "Pogo". (Saisie écran du clip "Pogo" / Strauss Entertainment)

"Pogo" est un des climax de ses concerts 2018

Sur scène, "Pogo", extrait de l'album "Morale 2Luxe", est un des morceaux les plus excitants de la setlist 2018 de Roméo Elvis, avec "Bruxelles arrive", notamment. Dès les premières secondes, le public devient fou, saute dans tous les sens (normal c'est le pogo) et hurle le refrain en choeur : "tous les autres, tous les autres, tous les autres, sautent, sautent dans le bordel, c'est juste moi et Le Motel, les autres sont dans le pogo". Quant à Roméo, il se déchaîne, finit toujours torse nu et saute dans la foule. Une dinguerie collective comme on les aime. C'est dire si l'on attendait impatiemment la vidéo de cette chanson. On ne vous ment pas, regardez ce clip constitué d'un montage de ses plus folles performances.

"La scène c'est ma raison de vivre"

Roméo Elvis dédie ce clip "au public de chaque concert, à tous les gens blessés durant un Pogo, aux agents de sécurité, aux infirmiers et à Matéo (chouquette) qui récupère Roméo dans la foule."

Dans l'interview qu'il nous a accordée en début d'année, Roméo Elvis, nous expliquait son rapport à la scène :

"La scène c'est ma raison de vivre, tout tourne autour de ça. C'est le bonheur à l'état pur. Pourtant, sur le coup, je fais ce que j'ai à faire. Après le concert, je fume un pétard, je suis là torse nu, le stress de la journée est parti et je ressens l'amour que les gens m'ont donné en kilowatts. L’idée en concert c'est de mettre une claque au public, de faire bouger le plus de monde possible. J'adore les messages de fans qui me disent "j'ai des bleus, je me suis déboité un truc". Je n'aime pas du tout savoir que les gens sont blessés mais j'adore savoir qu'ils se sont fait un peu mal parce que l'ambiance était trop forte. L'objectif c'est vraiment d’impressionner les gens."

Tenez vous prêts pour son prochain concert (complet) le 8 novembre à l'Olympia et celui du 19 avril 2019 au Zénith de Paris.