Fuckin' Fred alias Jonathan Cohen sort un EP surprise avec Orelsan, suite au vrai-faux documentaire "Comme un léopard"

Cet EP, bande originale du film "F*ckin' Fred, comme un léopard", est sorti sur toutes les plateformes dans la nuit de jeudi à vendredi.

Article rédigé par Laure Narlian
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2min
Jonathan Cohen en Fuckin' Fred sur la couverture du EP "F*ckin' Fred, comme un léopard". (CAPTURE ECRAN)
Jonathan Cohen en Fuckin' Fred sur la couverture du EP "F*ckin' Fred, comme un léopard". (CAPTURE ECRAN)

Il fallait prendre au mot Jonathan Cohen quand il fredonnait "je n'ai pas de limite" dans le vrai-faux documentaire F*ckin' Fred, comme un léopard. Il n'en a aucune. Après le film parodique, qui a remporté un succès certain depuis sa sortie sur Amazon Prime le 27 février, Jonathan Cohen alias Fuckin' Fred pousse le bouchon un peu plus loin en compagnie de la bande de joyeux déconneurs qui entoure Orelsan.

Un EP de Fuckin' Fred, qui n'est autre que la bande originale du film, est sorti sur toutes les plateformes dans la nuit de jeudi à vendredi 14 mars.

Comme dans le "mockumentaire", ça ne vole pas haut. On y retrouve toutes les ébauches de chansons volontairement débiles déclamées sur et hors scène par le personnage loufoque et haut en couleurs incarné par Jonathan Cohen, entouré des metteurs en son d'Orelsan que sont Skread, Phazz et Eddie Purple.

On remarque en particulier Title, bâti justement autour des paroles "Je n'ai pas de limites", qui se transforme rapidement en pseudo-banger dance, et qui nous avait bien fait rire, avouons-le. On peut même lui prédire un certain succès dans les fêtes, y compris cet été – le genre de morceau qui pourrait mettre la génération TikTok en joie.

Je dis n'importe quoi, cette fois en duo avec Orelsan et ses rimes en yaourt, promet aussi de remporter les suffrages sur la piste de danse en forme de gros clin d'œil.

Les blagues les meilleures étant les plus courtes, on en serait bien restés là. Mais tous les autres délires entendus dans le film sont aussi présents, de Mutter, dans lequel Fuckin' Fred baragouine avec l'accent allemand, à Interlude Tenor dans lequel il donne de la voix et démontre son coffre.

Inutile et épuisante, cette petite plaisanterie pourrait cependant rapporter gros à ses auteurs en termes de streaming. Pas si dingo que ça le Fuckin' Fred !

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