L'ex-chanteur d'Oasis Liam Gallagher toujours aussi impertinent sur son nouvel album "Why me ? Why not"
Liam Gallagher revient vendredi avec un deuxième album solo auquel une poignée de singles gagnants a ouvert la voie cet été.
L'enfant terrible de la brit-pop des nineties ne semble pas s'être beaucoup assagi. Même s'il a souhaité enterrer la hache de guerre avec son frère Noel, il garde ce côté d'ado rebelle impertinent. Après un premier album solo As you were en 2017, Why me ? Why not qui sort ce 20 septembre chez Warner marque le retour d'un des deux frères ennemis du rock sur le devant de la scène.
Onde de choc
Dès le mois de juin, Liam Gallagher a annoncé la couleur. Son single Shockwave ("onde de choc") démarre sur un riff que n'auraient pas renié les Who ou T.Rex, et la voix instantanément reconnaissable scande des paroles aux allures de révolution, ("tu aurais pu chercher le soleil, mais tu as du tout repeindre en noir"), renforcées par les images du clip, au bord de la guerre civile.
Single le plus vendu en vinyle en 2019, Shockwave s'est placé à la première place en Écosse. C'est le premier single de Gallagher à atteindre le sommet des charts.
Un démarrage fort, sur lequel a enchainé The river, au rythme lui aussi persuasif. Seulement deux semaines après Shockwave, l'ex-chanteur d'Oasis frappait à nouveau, avec son timbre si particulier.
Grâce à ces deux morceaux sortis avant l'été, Liam Gallagher a souhaité marquer les esprits et annoncer un retour un force. Avec ce mélange de provocation et de détachement cynique calculé, toujours conscient de son charisme.
Disons-le clairement : c’est ennuyeux quand je ne suis pas là
Liam Gallagher
L'influence des grands groupes anglais
Oasis s'est toujours clairement affiché dans la lignée de Beatles, Stones et autres fleurons du rock britannique des sixties. Depuis qu’il joue en solo, Gallagher n’a pas changé de direction. Il revendique toujours autant ces influences, déclarant même "un parfum de 'Come together' dans le morceau-titre". La ballade Once, il l'a pensée "avec une couleur des Floyd de The Wall"
Le titre de l'album est d'ailleurs en hommage à l'une de ses idoles. En effet, il s'agit des noms de deux dessins de John Lennon : le premier, intitulé "Why Me?" a été acheté par Gallagher lors d'une exposition d'art consacrée à John Lennon à Munich en 1997, et le second intitulé "Why Not" lui a été donné par Yoko Ono.
Un peu comme s'il devait assurer la succession musicale de l'âge d'or du rock anglais. Qui plus est, ce disque met à l'honneur l'esprit de filiation, avec les débuts de son fils Gene, aux congos sur le dernier single One of us, publié à la rentrée.
La pop-rock outre-Manche a encore de beaux jours devant elle, et cet album est bien parti pour faire un carton.
Liam Gallagher - Why me ? Why not (Warner) - Sortie le 20 septembre
À regarder
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter