Fête de la musique 2025 : Bruno Retailleau appelle au "maintien d'une extrême vigilance"

Le ministre demande également la mise "en œuvre des dispositifs visibles de nature à dissuader les attaques terroristes, les troubles à l'ordre public et les infractions d'opportunité", à l'instar des patrouilles civiles anticriminalité.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 3min
Un concert lors de la Fête de la musique dans le 9e arrondissement de Paris, le 21 juin 2021. (OLIVIER CORSAN / LE PARISIEN / MAXPPP)
Un concert lors de la Fête de la musique dans le 9e arrondissement de Paris, le 21 juin 2021. (OLIVIER CORSAN / LE PARISIEN / MAXPPP)

Comme pour chaque événement festif, le ministre de l'Intérieur est sur ses gardes. Bruno Retailleau a demandé aux préfets de maintenir "une extrême vigilance" lors de la Fête de la musique, qui se tient samedi 21 juin dans toute la France, en raison du "niveau très élevé de la menace terroriste" et des risques de débordements, selon un message consulté par l'AFP, daté de mardi.

"En outre, ce type d'événement est traditionnellement générateur d'infractions d'opportunité (vols, etc.) ou liées à une consommation excessive d'alcool (atteintes aux personnes, dégradations), ajoute le ministre. Il pourrait également être propice à des violences urbaines."

En amont des festivités, Bruno Retailleau a appelé à insister sur "la mise en place de dispositifs contre les véhicules-béliers", à "une attention particulière portée aux véhicules en stationnement à proximité des lieux de rassemblement" et de "sensibiliser" les maires "à la nécessité de prendre des mesures temporaires d'interdiction de circuler et de stationner". Il a de plus incité à la mobilisation de la police municipale, à l'activation des systèmes de vidéoprotection, ou encore au recours à la sécurité privée sur les sites les plus fréquentés.

Dispositif de sécurité renforcé à Paris

Le ministre a aussi demandé la mise "en œuvre des dispositifs visibles de nature à dissuader les attaques terroristes, les troubles à l'ordre public et les infractions d'opportunité", à l'instar des patrouilles civiles anticriminalité. Ces dispositifs seront déployés en coordination avec les forces de l'opération Sentinelle, pour les sites "les plus sensibles ou emblématiques" et des effectifs devront être "capables d'intervenir en situation de contre-terrorisme".

Un dispositif de sécurité renforcé est par ailleurs prévu à Paris et en petite couronne, a annoncé vendredi la préfecture. Le préfet de police de la capitale, Laurent Nuñez, a décidé de "mobiliser l'ensemble de ses services et des renforts". Dans ce contexte, "le transport et la distribution de carburant dans des conteneurs individuels sont interdits" de vendredi midi à dimanche matin (à 8 heures), "de même que la cession, le port, le transport, l'achat, la vente, la détention et l'utilisation d'artifices de divertissement et d'articles pyrotechniques".

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