Le Hadra Trance Festival n'est plus le bienvenu à Lans-en-Vercors
L’édition 2014 du Hadra Trance Festival de Lans-en-Vercors (21 au 24 août) aura un goût amer. Ce sera en effet l’ultime rendez-vous de ce qui était devenu, en huit ans d’existence, un des plus gros festivals trance d’Europe, avec plus de 12.000 entrées. Dédié à la musique électro-psychédélique, ce festival n’est plus le bienvenu dans cette commune du Vercors qui vient de changer de municipalité.
/2019/04/11/hadratrancefestival2013_191_-_ph_bobbycalkabes.jpg)
Les créateurs du festival ont toujours dû "batailler" pour faire reconnaître leur professionnalisme et lutter contre l'image souvent négative accolée à leur courant musical.
Le nouveau maire de Lans-en Vercors n'avait pas caché ses réticences à reconduire le festival s'il était élu. Et il a tenu parole. Le Hadra Trance Festival fait donc partie de ces évènements qui pâtissent du changement de municipalité, à l’image de Sportfolio, le festival de photo de sport de Narbonne, annulé faute de salles disponibles (voir le lien Culturebox ci contre). Les organisateurs vont devoir trouver un autre lieu pour l’édition 2015. Comme si le sort s’acharnait sur eux.
Chorges puis Lans-en-Vercors
Car ce n’est pas la première fois que le festival doit trouver une nouvelle terre d’accueil. Le Hadra Trance a d’abord eu lieu à Chorges dans les Hautes-Alpes. Mais lors de la deuxième édition, un collectif - rassemblant plus de 1000 signatures, avec opération escargot à la clé - s'était constitué pour barrer la route aux "teufeurs".
Une mobilisation suivie d’une décision de justice qui avait contraint le Hadra à déménager à Lans-en-Vercors où l’arrivée des raveurs avait fait des mécontents mais moins virulents.
/2019/04/11/hadra_chorges.jpg)
Installé dans ce cadre magnifique, le festival avait trouvé son public et su s’imposer sur un créneau peu occupé...et pas facile à gérer. En 2013 par exemple, les organisateurs ont dû faire face à un cahier des charges plus lourd, la préfecture exigeant notamment que les mineurs viennent accompagnés de leurs tuteurs légaux. Ajouter à cela une météo peu clémente. Résultat : une baisse de 10% de la fréquentation (les 17-18 ans représentaient une part importante du public), générant un déficit de 150 000 euros. Appel aux dons et concerts de soutien avaient été organisés en octobre dernier pour combler les caisses.
/2019/04/11/hadratrancefestival2013_333_-_ph_bobbycalkabes.jpg)
/2019/04/11/hadra_trance.jpg)
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter