: Vidéo Revivez le concert du Nouvel An de Vienne dirigé par le charismatique chef d'orchestre Andris Nelsons
Nous vous proposons de revoir la performance du jeune chef d'orchestre Andris Nelsons, choisi cette année par le prestigieux Orchestre philharmonique de Vienne. Le Letton de 41 ans dirige pour la première fois le concert du Nouvel An.
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Place au concert de musique classique le plus médiatique de l'année. Tout en valses, polkas et marches, répertoire traditionnel de la musique viennoise, le concert du Nouvel An de Vienne est une véritable institution avec ses immuables traditions. Devenu un événement international depuis 1958, le concert qui se joue dans la somptueuse salle dorée du Musikverein est aujourd'hui diffusé dans plus de 90 pays. Les places, allant jusqu'à 1.000 euros, s'arrachent plus d'un an en avance et sont distribuées par tirage au sort.
Tradition oblige, le programme fait la part belle aux valses viennoises et particulièrement aux oeuvres de la dynastie Strauss. Au programme : Johann père et fils, ainsi qu'Eduard et Josef. Ils sont accompagnés par quelques-uns de leurs contemporains comme l'Allemand (mais qui a vécu à Vienne) Ludwig van Beethoven et le Danois Hans Christian Lumbye.
A revoir : la première partie du concert du Nouvel An
Une première pour Andris Nelsons
Cette année, le prestigieux orchestre a choisi d'être dirigé par le jeune maestro letton Andris Nelsons (41 ans). Il fut l'un des élèves de Mariss Jansons, chef d'orchestre également d'origine lettone, mort il y a un mois. Ce dernier avait à trois reprises dirigé le concert du Nouvel An.
Andris Nelsons est un chef admiré depuis déjà une dizaine d'années. Il est actuellement directeur de l'orchestre symphonique de Boston et chef de l'orchestre du Gewandhaus de Leipzig, en Allemagne. S'il a déjà collaboré avec le "Wiener Philharmoniker", c'est la première année qu'il conduit l'orchestre pour le Nouvel An.
A revoir : la deuxième partie du concert du Nouvel An
Décors baroques du Palais d'hiver
Une ouverture d'opérette enjouée marque le début du concert. Il s'agit de Die Landstreicher (Les vagabonds) de Carl Micheal Ziehrer, maître de la musique légère viennoise. Ce morceau est dédié à la ville autrichienne de Salzbourg, qui accueille un célèbre festival d'opéra. Les Strauss ne se font pas trop attendre avec, en second, une grande valse de Josef Strauss, intitulée Le message d'amour. Elle est suivie d'une marche puis d'une polka signées des deux frères Josef Strauss et Johann Strauss fils. Andris Nelsons danse avec l'orchestre, le visage très expressif. La première partie du concert se conclut sur une (rare) nouveauté dans la programmation du concert du Nouvel An, la polka rapide Knall und Fall. Polka schnell, op. 132 (Sans avertissement) du troisième frère, Eduard Strauss.
Sur l'écran, les danseurs du ballet de l'Opéra de Vienne évoluent dans les décors baroques du Palais d'hiver du prince Eugène de Savoie. En tenue de bal, ils interprètent une chorégraphie de José Carlos Martinez, formé à l'Opéra de Paris, sur les notes de la valse Seid umschlungen, Millionen. op. 443 (Soyez embrassés, vous tous !) de Johann Strauss fils. Retour dans la salle de concert où sonne le Postillon-Galopp (op. 16/2, arrangement de Wolfgang Dörner) du Danois Hans Christian Lumbye. Il est temps pour Andris Nelsons de troquer sa baguette pour une trompette, un instrument qu'il maîtrise depuis sa jeunesse. Quand il ne joue pas, le maestro dirige l'orchestre d'une main.
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Un final en cadence
Le concert se poursuit avec un hommage attendu à Ludwig van Beethoven pour les 250 ans de sa naissance, avec un extrait de ses 12 Contredanses. C'est Johann Strauss fils qui domine ensuite la dernière partie du concert, avec une grande valse et une polka, puis d'une valse de son frère Josef Strauss (Dynamiden, op. 173).
Vient le moment de la plus célèbre des valses viennoises, Le Beau Danube Bleu, de Johann Strauss II, morceau obligé de la fin du concert du Nouvel An. Un silence religieux s'installe. Les premières notes produisent quelques timides applaudissements qui obligent Andris Nelsons à s'interrompre. Il se retourne vers le public, le visage rieur et prononce les traditionnels voeux. Après une gracieuse interprétation du Beau Danube Bleu, place au final, la militaire Marche de Radetzky, cadencée par les battements de main du public, à son tour dirigé par le charismatique chef d'orchestre.
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