Obsèques de Françoise Hardy : un dernier adieu à la chanteuse lors d'une cérémonie au Père Lachaise
Figure emblématique des sixties à la voix évanescente, Françoise Hardy est morte le 11 juin à Paris. C'est son fils Thomas Dutronc qui a annoncé son décès par un sobre message sur un réseau social : "Maman est partie".
Proches et admirateurs viendront dire adieu ce jeudi 20 juin au cimetière du Père-Lachaise à Françoise Hardy, décédée à 80 ans le 11 juin, avant peut-être une inhumation en Corse, où vit celui avec qui elle a formé un couple mythique, Jacques Dutronc."Nous nous réunirons en la salle de la Coupole du crématorium du cimetière du Père-Lachaise (...) à partir de 15 heures", ont écrit dans le carnet du Figaro Jacques Dutronc, son époux dont elle était séparée mais pas divorcée depuis des années, et leur fils Thomas.
La chanteuse de Tant de belles choses avait émis le souhait d'être "incinérée dans l'intimité et sans cérémonie religieuse" en Corse, selon l'hebdomadaire Paris Match. Plus précisément à Monticello, où vit Jacques Dutronc et où elle possédait aussi une maison. Aucune demande d'inhumation des cendres au cimetière n'avait été faite en début de semaine, a fait savoir la mairie de Monticello, interrogée par l'AFP. Reste l'option d'une dispersion des cendres en pleine nature ou le dépôt de l'urne funéraire sur une sépulture dans une propriété privée.
Également musicien, c'est Thomas Dutronc qui a annoncé le décès de l'idole des yéyé, interprète de tubes comme Tous les garçons et les filles ou Comment te dire adieu, repris par la suite en anglais. Sous une photo de lui et sa mère, il a écrit un sobre "Maman est partie", le 11 juin au soir sur les réseaux sociaux.
Deux jours plus tard, il est remonté sur scène lors d'un poignant concert dans le Pas-de-Calais. "En Angleterre, on dit 'elephant in the room' (l'énorme sujet dont on évite de parler, NDLR). (...) On ne peut pas traduire en français mais, pour moi, mon 'elephant in the room', c'est le départ de ma maman vers d'autres cieux", a-t-il dit avec pudeur, devant un public ému.
Icône des sixties
Figure emblématique des sixties à la voix évanescente, Françoise Hardy menait depuis de longues années un combat contre la maladie. Le cancer était apparu dans sa vie dès 2004, prenant plusieurs formes et lui faisant vivre un calvaire. L'artiste avouait ainsi à Paris Match en 2023 qu'elle voulait "partir bientôt et de façon rapide, sans de trop grosses épreuves, comme l'impossibilité de respirer". Elle s'était prononcée pour le droit à mourir dans la dignité et avait rédigé une lettre en ce sens publiée fin 2023 dans La Tribune Dimanche.
L'artiste, à la mélancolie assumée, avait conquis le public anglo-saxon dans les années 60, tapant dans l'oeil de Mick Jagger et Bob Dylan. Elle était aussi la seule Française dans le classement des 200 meilleurs chanteurs de tous les temps du magazine américain Rolling Stone en 2023.
À regarder
-
Retour de S. Lecornu : peut-il tenir ?
-
"Je ne l'ai pas tuée" : Cédric Jubillar réaffirme son innocence
-
Oeufs, à consommer sans modération ?
-
Ours : ils attaquent même dans les villes
-
Ce radar surveille le ciel français
-
On a enfin réussi à observer un électron !
-
"Manifestation des diplômés chômeurs, un concept marocain !"
-
Crise politique : "La dernière solution, c'est la démission du président de la République"
-
Le loup fait taire la Fête de la science
-
Les tentatives de suic*de en hausse chez les adolescentes
-
Défi chips : alerte dans un collège
-
Quand tu récupères ton tel à la fin des cours
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
Teddy Riner s'engage pour sensibiliser sur la santé mentale
-
Suspension de la réforme des retraites : les gagnants et les perdants
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
L'espoir renaît à Gaza après l'accord de cessez-le-feu
-
Une école pour se soigner et réussir
-
Taux immobiliers : est-ce le moment d'acheter ?
-
La panthéonisation de Robert Badinter
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
"Le Bétharram breton" : 3 établissements catholiques dénoncés par d'anciens élèves
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter