Au public de l'Olympia, Cabrel déclare "Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai"
En mode acoustique et en toute élégance, Francis Cabrel a revisité ses plus belles ballades samedi soir pour le premier des sept concerts qu'il va donner à l'Olympia, à Paris, jusqu'à fin novembre. Cette nouvelle tournée a démarré fin septembre et compte pour le moment des dates jusqu'en avril.
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Désormais avec ses lunettes sur scène, le chanteur d'Astaffort, qui fêtera ses 62 printemps le 23 novembre, ne cherche pas à rajeunir à tout prix ou à déguiser ses chansons avec des productions à la mode : il fait du Cabrel et l'Olympia, complet, en redemande. Il arrive tranquillement, sans instrument, seulement accompagné de son organiste pour "La voix du crooner".
Mais dès le deuxième morceau, il attrape sa guitare et ne la lâchera plus pendant deux heures : le concert très folk-rock mêle une demi-douzaine de titres de son dernier album "In Extremis" et une vingtaine d'autres chansons puisées dans près de 40 ans de carrière.
S'il est quelquefois seul sur scène, Francis Cabrel est le plus souvent entouré de musiciens solides (batterie, basse, claviers/accordéon et guitare/violon) et de trois choristes. Il s'autorise quelques relectures inattendues, en mode plus "chaloupé" voire jazzy de "C'est écrit" puis de "La Corrida". L'énergie de "Sarbacane" et "La dame de Haute-Savoie" finit de faire se lever la salle. Il glisse aussi dans ce concert "best of" quelques chansons plus "citoyennes", comme la poignante "African Tour" évoquant le sort des Africains tentant d'entrer clandestinement en Europe.
De son dernier album, écoulé à plus de 350.000 exemplaires depuis sa sortie en avril, il joue "Mandela, pendant ce temps" en souvenir des 27 ans de détention du leader sud-africain, "In Extremis" regrettant la disparition des langues régionales ou encore "Dur comme fer" critiquant les discours politiques.
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