Après plus de 50 ans de carrière, Hervé Vilard fait ses adieux à la scène à l’Olympia
Ses tubes ont bercé plusieurs générations de Français et l’ont amené à parcourir le monde. Mais à bientôt 72 ans, Hervé Vilard a décidé qu’il ne les chanterait plus sur scène. Il a entamé une tournée d’adieux internationale, qui s’achèvera les 5 et 6 mai prochains, à Paris évidemment, là où tout a commencé, à l’Olympia.
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Il affiche au compteur plus d’un demi-siècle de carrière. Une carrière en dents de scie, avec ses hauts et ses bas, un peu comme son enfance et son adolescence, avant qu’il ne se tourne vers la musique, soutenu par quelques anges gardiens, et notamment celui qui deviendra son tuteur légal, le résistant Daniel Cordier, galeriste et ancien secrétaire de Jean Moulin.
C’est pour lui, pour cet homme qui l’avait pris sous son aile, pour lui montrer qu’il pouvait s’en sortir seul, qu’Hervé Vilard allait écrire la chanson qui allait lancer sa carrière, "Capri, c’est fini", tube de l’été 1965. Et puis viendront "Nous", "Reviens", "Méditerranéenne" ou encore "Je l’aime tant" qui allait faire de lui l’un des chanteurs stars des années 80.
Hervé Vilard était l’invité du 19/20 de France 3 Paris-Île-de-France :
Chanteur de variétés
Catalogué comme chanteur de variétés, voire chanteur pour mères de famille, Hervé Vilard a toujours assumé. Cette dernière tournée, c’est d’ailleurs pour elles qu’il la fait, pour rendre hommage à toutes ces femmes qui l’ont porté, lui qui a été enlevé à sa mère à 6 ans et ne l’a retrouvera que bien des années plus tard.A l’Olympia les 5 et 6 mai, il interprètera 40 chansons, comme ses 40 millions d’albums vendus à travers le monde. Deux concerts d’adieux qui devraient rapidement afficher complet.
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