Baisse de la fréquentation pour Rock en Seine face à la concurrence
Le festival Rock en Seine a connu cette année une baisse de fréquentation, passant de 110 000 spectateurs en 2017 à 90 000 en trois jours cette année, sur fond de concurrence accrue entre rassemblements musicaux.
Face à l'historique Rock en Seine, désormais détenu à moitié par le grand promoteur américain AEG, se dressait vendredi soir le Paris Summer Jam, dernier né chez Live Nation, autre géant des festivals. Un choc frontal, les deux événements se tenant à moins de 10 kilomètres l'un de l'autre, et qui n'a pas fait de gagnant puisque aucune des deux soirées n'a fait le plein.
Ouverture vers le rap
Après cette première soirée difficile pour Rock en Seine dans ce contexte très concurrentiel - de l'ordre de 20.000 festivaliers pour Die Antwoord et PNL en tête d'affiche, pour un maximum possible de 40.000 -, les deux soirées suivantes ont toutefois attiré beaucoup plus de monde : les organisateurs ont annoncé lundi 90.000 spectateurs, soit une baisse de 20.000 par rapport à l'édition 2017.Rock en Seine accueillait notamment dimanche soir la dernière date européenne du duo électro Justice, en tête d'affiche d'une journée également marquée par les concerts de Post Malone et Macklemore, autres représentants hip hop d'une édition loin de se cantonner au rock et à la pop.
Objectif 2019
"Il fallait faire cette ouverture pour provoquer un renouvellement générationnel du public, avec des artistes qui correspondent à ses goûts", plaidait avant cette édition Arnaud Meesserman, directeur d'AEG France et coprogrammateur de Rock en Seine."Après, ça ne veut pas dire qu'on met l'héritage à la poubelle ! On a déjà des offres bien engagées pour l'année prochaine avec des groupes qui vont parler au public historique", avait-il promis, assurant n'avoir "jamais pensé changer le nom du festival. Rock en Seine, c'est une marque".
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