LVMH vend ses chutes de tissus et de cuir aux professionnels sur internet
LVMH, le groupe aux 75 marques, multiplie les actions dans le cadre de sa politique environnementale
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Que faire des "belles endormies", surplus de cuir ou de tissus d'une maison de luxe ? Le groupe LVMH les met depuis le 26 avril à disposition des professionnels de la mode, à prix cassés. Cette plateforme numérique, Nona Source, est ouverte aux créatifs de la mode, y compris des maisons concurrentes, sous réserve d'avoir un numéro SIRET.
LVMH multiplie les propositions pour apporter des solutions aux enjeux de l'économie circulaire, pilier de sa politique environnementale défendue à travers son programme LIFE 360. Le groupe s'est ainsi engagé, également en avril, à n'utiliser que du plastique recyclé.
100 000 mètres de 500 tissus différents et 1000 mètres de cuir disponibles
La plateforme propose d'acheter des chutes de tissus ou de cuir sélectionnées par des experts de la mode et certifiées "stocks dormants" des maisons appartenant à LVMH, au tiers du prix de gros, indique le groupe. Par exemple, on y trouve 693 m² de cuir d'agneau à 34 euros/m², un panneau de 70 cm x 70 cm de peau de serpent d'eau à 100 euros du m² ou encore 2 mètres de popeline au motif Vichy pour 14 euros. Pour le lancement, 100 000 mètres de 500 tissus différents et 1000 mètres de cuir sont disponibles sur la plateforme.
Nona Source permet aux professionnels d'acheter au rouleau, à la peau ou au panneau, selon la quantité disponible et sans découpe ni échantillonnage, précise LVMH. Si tout est mis en oeuvre pour rendre le touché et le tombé des matières - vidéos, photos et détails techniques à l'appui - le site ne donne pas le nom des maisons de luxe d'où proviennent ces surplus. Impossible d'y trouver des matières avec le logo des maisons. Les stocks étant localisés en France, Nona Source ne livre pour l'instant qu'en Europe, précise le groupe.
Nona Source fait partie des solutions proposées par LVMH "pour répondre aux enjeux de l'économie circulaire", pilier de la politique environnementale du groupe défendue à travers son programme LIFE 360, a précisé le groupe, qui s'est engagé un peu plus tôt dans le mois d'avril pour n'utiliser que du plastique recyclé.
Plus que du plastique recyclé ou biosourcé d'ici 2026
Le numéro un mondial du luxe s'est, par ailleurs, engagé à la mi-avril à ne plus utiliser de plastique vierge dans les emballages d'ici 2026, lors de la présentation d'une nouvelle feuille de route environnementale à son assemblée générale. Un objectif de "zéro plastique vierge" dans le packaging a été fixé pour 2026, ce qui signifie que le groupe n'utilisera plus que du plastique recyclé ou biosourcé. "La nouvelle boussole environnementale du groupe balise l'avenir en définissant des programmes d'action à mettre en oeuvre d'ici 2023, 2026 et 2030", a expliqué Antoine Arnault, directeur de l'Image et de l'Environnement de LVMH.
D'ici 2023, 100% des nouveaux produits seront inscrits dans "une démarche de circularité créative pour réduire encore leur empreinte environnementale : utiliser des matières recyclées, des fibres bio sourcées, innover sur les matières", a ajouté Antoine Arnault.
Concernant la biodiversité, LVMH s'engage à ce que d'ici 2026, 100% des matières premières stratégiques soient certifiées par des moyens préservant les écosystèmes et les ressources en eau. Concernant le climat, le groupe s'engage à réduire de 50% d'ici 2026 ses émissions de carbone liées aux consommations énergétiques, par rapport à 2019, et à fournir ses boutiques et sites à 100% en énergie renouvelable. Enfin, LVMH prévoit de réduire de 55% d'ici 2030, par rapport à 2019, ses émissions de gaz à effet de serre totales par unité de valeur ajoutée, des émissions catégorisées selon les standards internationaux comme "scope 3".
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