A la Fashion Week de Lagos, les créateurs défendent une mode "résolument africaine"
Le succès de la Fashion Week de Lagos, du 24 au 27 octobre, illustre l'intérêt croissant pour la mode africaine, ses couleurs revigorantes, ses imprimés sophistiqués et son style urbain.
"Vous devez tellement vous battre pour faire entendre votre voix, c'est pour cela que Lagos sortira toujours du lot", lance le mannequin Larry Hector à propos de la mégapole nigériane. Dans les coulisses de la Fashion Week de Lagos ce 26 octobre, entourée d'étoffes luxuriantes, la jeune femme de 20 ans explique : "Nous sommes toujours en quête de quelque chose que nous n'avons pas vu auparavant, quelque chose qui est hors de ce monde". "Maintenant nous avons des internationaux, des starlettes, des célébrités de Paris, Milan, New York, tout le monde vient voir ce qu'est Lagos".
Une créativité qui s'adapte ou meurt
Les créateurs de mode de Lagos sont courtisés par des lanceurs de tendance internationaux à la recherche de talents et d'inspiration au moment où l'afrobeat et la mode africaine prennent d'assaut les Etats-Unis.
Sur les podiums, au défilé Moofa, le public a admiré de fluides robes en soie, des superpositions ornées de dentelle, de désinvoltes chapeaux blancs représentatifs du funk des années 70 tandis que la mode masculine d'Ugo Monye a fait hurler de joie le public au son d'une chanson remixée de la bande-son du film "Black Panther" et de batteurs live.
La capitale économique du Nigeria, destination privilégiée pour montrer son travail
La capitale économique du Nigeria émerge désormais comme une destination privilégiée par les créateurs africains pour montrer leur travail. "Lagos a ces vibrations et cette énergie résolument africaines", estime Iona McCreath, un styliste de 22 ans venu de Nairobi pour présenter la griffe KikoRomeo. "Si vous réussissez au Nigeria, vous réussissez en Afrique", dit-il.Pour certains, c'est comme si la mode africaine recevait enfin ce qu'elle mérite, après des années d'efforts. "Bien sûr, nous avons construit cela, le monde a changé", observe Abrima Erwiah, cofondatrice de Studio One Eighty Nine, un collectif créatif qui se partage entre le Ghana et New York. "Je pense que nous exportons de la culture", dit-elle, c'est très responsabilisant".
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