"Arrêtez-moi" : J.K. Rowling réagit à une loi écossaise aggravant les peines contre les auteurs de discriminations, notamment transphobes
Une ministre écossaise a estimé que la célèbre autrice pourrait être poursuivie pour ses positions tranchées contre les personnes trans. Elle a répliqué en multipliant les messages sur les réseaux sociaux.
L’autrice d’Harry Potter pourrait-elle être arrêtée pour ses prises de position sur internet ? L'hypothèse a été évoquée par une ministre écossaise, lundi 1er avril, alors qu’entre en vigueur une loi qui aggrave les peines pour les auteurs de discriminations. J.K. Rowling, la romancière à l'origine des aventures des sorciers de Poudlard, résidente écossaise, s’oppose depuis des années avec virulence aux personnes transgenres.
J.K. Rowling a mis les autorités au défi sur les réseaux sociaux, lançant sur X (ex-Twitter) : "Arrêtez-moi !". Auparavant, elle a publié des photos de personnalités trans connues, en particulier des criminels, se moquant du fait que ces personnes soient des femmes trans. "La liberté d’expression prend fin en Écosse si la description précise du sexe biologique est considérée comme criminelle", écrit la romancière, visiblement énervée.
Une réaction à la déclaration d'une ministre écossaise
L'écrivaine a été particulièrement agacée par la déclaration d’une ministre, Siobhian Brown, lundi 1er avril au matin sur la BBC. La ministre était questionnée sur d’anciennes prises de position de J.K. Rowling, à la lumière de cette nouvelle loi. "Cela pourrait être signalé et il pourrait y avoir une enquête, a estimé Siobhian Brown. Déterminer si c’est un crime, c’est à la police de le faire." Fin 2022, le Parlement écossais avait adopté une loi facilitant le changement de genre, que le gouvernement britannique avait bloquée, une première, en invoquant notamment des risques de "complications significatives en créant deux régimes de reconnaissance du genre au sein du Royaume-Uni".
Lundi, l'autrice a reçu le soutien du Premier ministre Rishi Sunak. Le politicien conservateur a estimé que nul ne doit être poursuivi pour "énoncer de simple faits sur la biologie" : "Nous croyons en la liberté d'expression dans ce pays, et les conservateurs la protègeront toujours", a-t-il déclaré auprès du quotidien Daily Telegraph.
Depuis bientôt quatre ans, J.K. Rowling est en guerre ouverte avec les personnes transgenres. Elle avait écrit sur son site à l’époque : "Lorsque vous ouvrez les portes des toilettes et des vestiaires à tout homme qui croit ou se sent femme… Vous ouvrez la porte à tous les hommes qui souhaitent entrer." C'était le début d’une confrontation sans fin sur les réseaux sociaux, jusqu’à des insultes et des menaces jugées crédibles par la police. L'adresse personnelle de la romancière a même été publiée en ligne.
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