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Législatives : "Les services publics, c'est très précieux, c'est notre ADN français", défend l'acteur Pierre Niney

L'acteur estime que la France est "dans un état d'urgence" vis-à-vis de ses services publics.

franceinfo

Radio France

Publié le 24/06/2024 13:32

Temps de lecture : 1min

L'acteur Pierre Niney, le 23 mai 2024. (JULIE SEBADELHA / AFP)

L'acteur Pierre Niney, à l'affiche de "Le Comte de Monte-Cristo" d'Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte, qui sort en salle vendredi 28 juin, a défendu sur France Inter les services publics français : "C'est très précieux, c'est notre ADN français et ça nous appartient, c'est à nous", a-t-il expliqué lundi 24 juin.

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L'acteur français se présente lui-même comme un enfant de la République qui s'est construit grâce à elle : "J’ai eu la chance d'être un enfant de l'école publique. Je ne serais pas en face de vous si je n'avais pas eu de bons professeurs, et des ateliers théâtre avec des gens qui m'ont inspiré, qui m'ont montré la voie, qui m'ont dit que c'était possible", souligne-t-il. Pierre Niney explique que son apprentissage s'est effectué "dans le brassage socioculturel de ma primaire, de mon collège, de mon lycée. L’école est capitale pour la République", a-t-il ajouté.

Pierre Niney : "Je vois la difficulté des services publics aujourd'hui : il faut faire quelque chose, on est dans un état d'urgence. C'est très précieux, c'est notre ADN et ça nous appartient. C'est à nous !" #le710inter pic.twitter.com/nBj0lRAGeX
— France Inter (@franceinter) June 24, 2024

À travers ces films, Pierre Niney s'est plusieurs fois immergé dans les métiers du service public dévoués aux autres, notamment en 2018 dans le film "Sauver ou périr" de Frédéric Tellier où il incarnait un sapeur-pompier. Ce soutien de l'acteur pour la chose publique a une résonance toute particulière alors que le Rassemblement national propose de privatiser une partie de l'audiovisuel public s'il arrivait au pouvoir. "Le service public me tient énormément à cœur. Et là, il faut faire quelque chose. On est dans un état d'urgence sur beaucoup de sujets", affirme-t-il.