Le réalisateur palestinien oscarisé Hamdan Ballal a été libéré au lendemain de son arrestation en Cisjordanie occupée
Il a été pris en charge médicalement à l'hôpital d'Hebron, selon un militant palestinien, qui a diffusé une image du documentariste, primé pour le film "No Other Land".
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Le Palestinien Hamdan Ballal, coréalisateur du documentaire oscarisé No Other Land, a été libéré, mardi 25 mars, au lendemain de son arrestation par l'armée israélienne en Cisjordanie occupée. Cette annonce a été communiquée par le journaliste israélien Yuval Abraham, un des coréalisateurs du film, dans un message posté sur X.
"Un groupe de colons a attaqué la maison de Hamdan Ballal (...), alors qu'il était blessé et ensanglanté, des soldats sont entrés dans l'ambulance qu'il avait appelée et l'ont arrêté", avait-il raconté la veille. Les faits se sont déroulés à Soussiya, dans le sud de la Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967, selon le Center for Jewish Nonviolence, une ONG opposée à l'occupation israélienne, dont des membres étaient sur place et affirment avoir filmé les événements.
Paris avait dénoncé cette arrestation
Mardi, le militant palestinien Mohammad Huraini a également déclaré qu'Hamdan Ballal avait été libéré, et a mis en ligne une image du réalisateur sur un brancard. "Il se trouve dans un hôpital d'Hebron", affirme cette source, après avoir "été menotté et eu les yeux bandés" dans une base militaire, la nuit précédente. L'armée israélienne n'a pas réagi à ces accusations dans l'immédiat.
La France, un peu plus tôt, avait dénoncé "les violences perpétrées par des colons extrémistes à l’encontre de la population palestinienne qui se multiplient à travers la Cisjordanie, notamment à Massafer Yatta et à Soussiya", dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères. "L'attaque à l’encontre du réalisateur Hamdan Ballal" était expressément citée. "Les autorités israéliennes doivent sanctionner les auteurs de ces violences, qui se poursuivent en toute impunité, et protéger les civils palestiniens", demandait Paris.
Le Quai d'Orsay a également rappelé que la France condamne "la colonisation, contraire au droit international, comme l’a rappelé la Cour internationale de justice dans son arrêt consultatif du 19 juillet dernier. Elle a adopté des sanctions à l’encontre de colons extrémistes qui se sont rendus coupables de violences contre des civils palestiniens en Cisjordanie."
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