Sony augmente les prix de sa PlayStation 5 dans plusieurs régions du monde
Des hausses de plus de 10% entrent en vigueur en Europe à compter de lundi 14 avril pour la PS5.
/2023/07/10/64abd44855ee1_placeholder-36b69ec8.png)
/2025/04/14/ibpremiumthree036622-67fce73cae010925653370.jpg)
Le géant japonais du divertissement Sony a annoncé dimanche 13 avril une hausse du prix de plusieurs modèles de sa console de jeux vidéo PlayStation 5 (PS5) sur certains marchés, excluant pour l'instant les États-Unis, en raison de conditions économiques mondiales jugées "difficiles". "Dans un contexte économique exigeant, marqué par une forte inflation et des taux de change fluctuants", Sony a décidé "d'augmenter le prix de vente recommandé (PAV) de la console PlayStation 5 sur certains marchés d'Europe, du Moyen-Orient et d'Afrique (EMEA), d'Australie et de Nouvelle-Zélande", explique le groupe dans un billet publié sur le blog PlayStation (dont une version française a été postée lundi).
Le prix de la PS5 en édition numérique, qui ne dispose pas de lecteur de disque, augmentera de plus de 10% en Europe, au Royaume-Uni et en Australie, a précisé la société lundi à l'AFP. En Europe, le prix de l'édition numérique de la console coûtera désormais 499,99 euros, selon Sony, soit une augmentation d'environ 11% par rapport à son prix initial (449,99 euros). Parmi les régions concernées, Sony a annoncé une hausse des prix de la PS5 au Royaume-Uni, en Nouvelle-Zélande et en Australie, touchant à la fois l'édition numérique et le modèle avec lecteur Blu-ray.
En revanche, le prix du lecteur de disque vendu séparément sera revu en baisse. Tous ces ajustements de prix entrent en vigueur dès ce lundi, a indiqué Sony, en précisant que le tarif de la PlayStation Pro, plus chère et plus performante, lancée en novembre, ne sera pas modifié.
Un contexte de turbulences sur les droits de douane
Cette hausse de prix a été décidée alors que les droits de douane imposés par le président américain Donald Trump ont déstabilisé les marchés mondiaux et menacent de désorganiser les chaînes de production de l'industrie électronique en Asie.
Au lendemain d'exemptions sur les produits high-tech annoncées par les États-Unis, le président Trump a averti dimanche qu'aucun pays n'était "tiré d'affaire" face à son offensive douanière, "surtout pas la Chine" qu'il a de nouveau attaquée, au lendemain d'exemptions sur les produits high-tech annoncées par les États-Unis. Renforçant l'incertitude, Donald Trump a ajouté qu'il annoncerait "dans la semaine" de nouveaux droits de douane sur les semi-conducteurs entrant aux États-Unis.
À regarder
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
-
Une tornade près de Paris, comment c'est possible ?
-
La taxe Zucman exclue du prochain budget
-
Un ancien président en prison, une première
-
Normes : à quand la simplification ?
-
La Terre devient de plus en plus sombre
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
Louis Aliot, vice-président du RN, et les "deux sortes de LR"
-
Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé
-
Décès d'une femme : les ratés du Samu ?
-
Louvre : cambriolages en série
-
Grues effondrées : tornade meurtrière dans le Val d'Oise
-
De nombreux sites paralysés à cause d'une panne d'Amazon
-
Hong Kong : un avion cargo quitte la piste
-
Quand Red Bull fait sa pub dans les amphis
-
Ces agriculteurs américains qui paient au prix fort la politique de Trump
-
ChatGPT, nouveau supermarché ?
-
Eléphants : des safaris de plus en plus risqués
-
Concours de vitesse : à 293 km/h sur le périphérique
-
Églises cambriolées : que deviennent les objets volés ?
-
Quel était le système de sécurité au Louvre ?
-
La Cour des comptes révèle les failles de sécurité du musée du Louvre
-
Cambriolage du Louvre : ces autres musées volés
-
Cambriolage au Louvre : l'émotion et la colère de Stéphane Bern
-
Famille royale : Andrew, le prince déchu
-
Promeneurs, joggeurs : la peur des chiens
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter