Au Festival des arts de la rue de Strasbourg, le public participe aux œuvres collectives
La 8e édition du Festival des arts de la rue propose jusqu'au dimanche 13 août, 80 spectacles disséminés dans les rues et sur les places de la ville. Trois jours de festivités collectives et vitaminées en plein été.
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Ils sont quatre comédiens, quatre danseurs en rythme sur la place du Château de Strasbourg, au beau milieu de l'après-midi. Le public entre rapidement en scène et prend place dans la chorégraphie collective. L'ambiance est joyeuse et vitaminée. Cette boum géante est proposée par le collectif Ussé Inné dont le nom, tiré du patois alsacien signifie "Tous dehors, rien dedans".
Evenement phare de l'été dans la capitale alsacienne, le Festival des arts de la rue propose pendant trois jours près de 80 sepctacles dans les rues ou les places de la ville.
Une boum comme une madeleine de Proust
Les bébés dans leur poussette, leurs parents et leurs grands-parents : quel que soit leur âge et leur condition physique, les passants se laissent porter par la musique et se déhanchent sans complexe. Leur énergie est communicative, l'ambiance bon enfant. Boum! Le titre du spectacle résonne comme une madeleine de Proust. "C’est des boums de mon âge oui, du siècle dernier ! ", s'amuse une femme dont l'âge assez avancé n'entame pas la vitalité. Elle poursuit sa danse sourire aux lèvres, portée par l'énergie de Queen ou Magic System.
Et si certains se réfugient d'abord derrière leur portable pour immortaliser l'événement, ils ne résisteront pas longtemps à l'appel de la piste de danse. "Tout à l’heure je danserai avec grand grand plaisir, affirme un vidéaste amateur. Promis, juré !"
Cette année le Festival des arts de la rue de Strasbourg, aussi appelé le FARSe, affiche la volonté d'inclure tout le monde, artistes ou grand public. Pendant près d'une heure, ils se laissent tous entraîner dans le même élan, y compris ceux qui n'avaient absolument pas prévu de participer. C'est le pari du tout nouveau directeur artistique.
L’artiste peut être aussi un médiateur. Je pense qu’on peut tous être co-créateurs. C’est ça qui est intéressant dans un espace comme Strasbourg, une ville qui a beaucoup d’usages touristiques en plein été.
Axel Goepferdirecteur artistique du FARSe
Le FARSe explore une pluralité d'esthétiques. Sur la place Saint Thomas, le street artiste Aurélien Nadaud invite les volontaires à participer à la construction d'une oeuvre visuelle éphémère intitulée Vortex urbain. Il considère que chaque participant apporte son énergie, comme un papa avec sa fille. "Le fait d'être ensemble autour d'une activité créé un rapprochement, on vit quelque chose," affirme le père de famille. Dans un même esprit de partage et de communion, chacun pourra apporter sa touche personnelle à cette immense fresque collective, jusqu'au dimanche 13 août.
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