Le coréen à l'honneur du Festival d'Avignon 2026
Après la langue arabe cette année, le festival international de théâtre portera son regard vers la Corée en 2026, marquant ainsi le retour d'artistes de ce pays après vingt-cinq ans d'absence.
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Le Festival d'Avignon mettra la langue coréenne à l'honneur en 2026, a annoncé lundi 21 juillet à l'AFP son directeur artistique Tiago Rodrigues, qui s'est également réjoui du succès de l'édition 2025, marquée par une fréquentation record sur les dix dernières années.
Après avoir célébré la langue arabe cette année, le festival international de théâtre se tournera vers la Corée, une région où s'est développée une langue "très globale alors qu'elle n'est pas connue", a souligné Tiago Rodrigues. Ce choix s'inscrit dans la volonté du festival de valoriser les langues à travers leur rayonnement culturel.
Arts vivants coréens "moins connus"
"Cette langue, qu'on pourrait dire petite, issue d'un petit pays lointain, s'est complètement répandue dans toute la planète à travers la culture, le cinéma, les séries télévisées, la musique, la littérature", a-t-il expliqué. Il a notamment cité Han Kang, autrice sud-coréenne récemment couronnée du prix Nobel de littérature 2024.
En 2026, le festival, qui n'a pas accueilli d'artistes coréens depuis un quart de siècle, ambitionne également de faire découvrir des formes d'arts vivants coréens "moins connus", tout en offrant une vision nuancée du pays. Il s'agira, selon Tiago Rodrigues, de montrer "au-delà des idées reçues une société avec ses complexités".
96,5% de taux de fréquentation
À quelques jours de la clôture de l'édition 2025, le directeur s'est félicité d'un taux de fréquentation de 96,5% pour les 42 spectacles du "In", des chiffres "pas vus depuis 2016 et qu'on pense pouvoir encore dépasser". L'édition a notamment été marquée par la présence de grandes figures du spectacle vivant, telles que Thomas Ostermeier et Anne Teresa de Keersmaeker, ainsi que par la mise en scène d'un procès emblématique, celui des viols de Mazan.
"Dans un moment où on se questionne sur le rapport fort qu'il y a avec le service public de la culture en France, c'est une preuve de sa vitalité et de l'intérêt des gens de participer à la vie culturelle", a déclaré Tiago Rodrigues. Bien que le festival ait préservé ses financements publics, il alerte sur une "précarisation de l'ensemble du paysage vivant en France". Et de conclure : "On n'est pas juste solidaires, on est inquiets."
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